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1200 soldats français sont stationnés au Sénégal. «Le principe du départ est acquis» affirme-t-on ce week-end de source sénégalaise, mais les choses ne sont pas si simples.
Ce lundi 22 février 2010, à Paris, le ministre de la Défense Hervé Morin parle de «transformation» de la présence française afin de soutenir le renforcement les capacités africaines de maintien de la paix. Bien sûr, l'armée française «va réduire ses effectifs» mais, selon le ministre, elle maintiendra des «capacités» au Sénégal. Le ministère de la Défense souhaite conserver avant tout «la possibilité pour ses bateaux et ses avions de faire escale à Dakar» et d’opérer depuis le Sénégal.
Pour cela, des mécaniciens et des techniciens de maintenance seront nécessaires, «un atelier ou hangar pour les réparations...» mais les quais ou les emplacements pour les avions pourraient être «loués» en cas de besoin. Une solution plus économique.
«Le concept de ‘base’.... a vécu ...» affirmait-on ce week-end dans l'entourage du ministre de la Défense. D'ailleurs, de source proche du dossier, on assure que «la France ne verrait pas d'inconvénient à remettre aux autorités sénégalaises des installations ou des terrains militaires». «Nous en avons parlé avec le président Wade, cela fera l'objet de discussions complémentaires dans les semaines qui viennent» a affirmé Hervé Morin.
Quoi qu'il en soit, il restera une «présence militaire française au Sénégal» affirmait-on ce lundi à l'Elysée. Au final, si la France maintient sur place des équipes techniques et des formateurs, c’est au moins la moitié des soldats français qui pourraient rester au Sénégal.
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