[ Locales 2009 ] KEUR MADIABEL : Des affrontements entre partisans de Moustapha Niasse et ceux de Bassirou Kébé occasionnent deux blessés graves

NETTALI.NET - De violents affrontements se sont produits ce dimanche, à Keur Madiabel entre militants de Bennoo Siggil Senegaal et ceux de la coalition Sopi 2009. Dans les deux camps, on s’accuse mutuellement. Chaque camp accuse l’autre d’être à l’origine de ces incidents qui se sont soldés par deux blessés graves. C’est aux abords du domicile de Moustapha Niasse que les incidents ont débuté. Les militants de Bennoo Siggil Senegaal plus nombreux ont réussi à repousser leurs adversaires et à les pourchasser jusqu’au domicile de Bassirou Kébé, tête de liste de la coalition Sopi 2009. N’eût été l’intervention de quelques gendarmes, les incidents allaient se poursuivre.

Les militants de Bennoo Siggil Senegaal principalement des partisans de Moustapha Niasse déclarent que c’est au moment où ils se trouvaient devant le domicile de leur leader qu’ils ont été attaqués par des partisans de la coalition Sopi 2009. L’un d’eux désigne la tête de liste de la coalition Sopi 2009, Bassirou Kébé d’avoir ses partisans pour qu’ils les insultent et les attaquent à coups de pierre. « Nous voulons que les élections se déroulent normalement, car nous savon que nous sommes majoritaires. Bassirou Kébé et ses partisans savent qu’ils ont perdu et qu’ils rendront des comptes au président de la République. Ils ont peur, voilà pourquoi, ils versent dans la violence », souligne-t-il sur les ondes de la Rfm.

« Faux », rétorque pour sa part la tête de liste de la coalition Sopi 2009. Selon lui, ce qui s’est passé, ce dimanche, jour du scrutin était prévisible. « Avant-hier, ils ont saccagé mon véhicule. Nos adversaires ont recruté des jeunes qu’ils ont drogué et donné de l’alcool pour qu’ils nous attaquent. Moustapha Niasse est un homme de violence. Quand il était au Parti socialiste et ministre dans le gouvernement, il avait en pleine réunion boxé Djibo Leyti Kâ. Quand il était étudiant, il avait sorti une fois un pistolet. Nous appelons le gouverneur, la Cena ainsi que les forces de l’ordre pour qu’ils prennent des dispositions et que le vote se déroule normalement », déclare Bassirou Kébé, toujours sur les ondes de la Rfm.