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‘Le Sénégal est confronté à une crise qui perdure depuis les années 1982 et qui a eu comme conséquence une contamination par mines et restes d’explosifs de guerre, dont l’impact économique est très important’, explique l’ambassadeur Papa Omar Ndiaye, directeur du Cnams. Conséquences : ‘Les activités du tourisme sont déstructurées. Les secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de la cueillette et du transport - aussi bien des personnes que des biens - sont également dévalorisés. Même le commerce avec les pays voisins a subi le coût de cette contamination par mines’. C’est pourquoi, de son point de vue, ‘il va falloir prendre le phénomène à bras-le-corps avec l’implication de tout le monde’.
Pour une exécution correcte de ce programme, il s’avère nécessaire de mettre en place un cadre de concertation qui regroupera l’ensemble des acteurs concernés. Ainsi, selon Papa Omar Ndiaye, pour que tout le monde soit au même niveau d’information, il faudra ‘mettre en place un cadre de concertation sous la supervision du gouverneur de la région et qui regroupera l’ensemble des acteurs concernés pour une conduite efficiente du programme anti-mines dans la région de Sédhiou’.
Dans la région de Sédhiou, les départements de Goudomp et de Bounkiling, durement touchés par le conflit armé en Casamance, sont concernés par ce programme de déminage humanitaire.
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