Thierno Lo, le nouveau ministre du Tourisme et de l’artisanat a visité la station balnéaire de Saly-Portudal dans la journée du 17 juin 2009. Il a pris contact avec les professionnels du secteur au cours d’une réunion qui s’est mué en séance de travail. Il s’est ensuite prononcé sur la tenue des assises du tourisme. Le ministre du Tourisme et de l’artisanat a affiché sa ferme volonté d’apporter des innovations dans le secteur du tourisme.
Son engagement de ne laisser personne en rade s’est manifesté par une disponibilité d’écouter tous les acteurs qu’il a invités à respecter les textes et règlements qui régissent la profession, mais aussi à une large concertation pour trouver des solutions aux maux du tourisme.
Le ministre a demandé l’articulation des activités autour du tourisme. Dans la même veine, il a appelé à une considération particulière des activités dites informelles pour inviter à une réflexion, la prise en compte de l’ensemble des emplois générés par ces métiers.
Soucieux d’impliquer toutes les forces vives du pays, il a indiqué que l’ensemble des acteurs du tourisme doivent être des partenaires pour la définition de mécanismes dans un cadre d’actions déterminées. La démarche inclut un circuit d’encadrement. Il s’est réjoui des déclarations faites par l’ensemble des acteurs du tourisme comme les hôteliers, les transporteurs, les artisans et les commerçants.
Pour lui, il faut rompre avec l’anarchie car, dit-il, la destination Sénégal se vend à l’extérieur à travers une image véhiculée par les acteurs. Il a mis en relief la volonté politique du président de la république qui a avancé le concept de tourisme durable. El Hadji Ndiouga Sakho, le président directeur général de la Sapco, a fait la présentation des installations réalisées et appuyées par sa structure (brigade de gendarmerie, centre des sapeurs pompiers), tout en réitérant son engagement d’accompagner les professionnels du secteur et les investisseurs pour une bonne marche du tourisme.
Boubacar Sabaly, au nom des professionnels du secteur, est revenu sur les maux qui affectent le tourisme au Sénéga. Il a ainsi évoqué la taxe trop élevée, les questions liées à des problèmes de concurrences déloyales par les propriétaires de villas privées qui, selon lui, ne respectent pas les textes.
Toutes choses qui, constituent pour lui des freins au développement du secteur. Il a en outre mis en relief la complexité du tourisme qui demande une organisation et un professionnalisme en plus de facteurs incitatifs favorables à la rentabilité de l’investissement.
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