PREMIER TOUR DU BAC GÉNÉRAL : C’est l’hécatombe !

Les résultats du Baccalauréat sont tombés hier, dans la presque totalité des centres d’examen. Une journée de stress et d’angoisse pour les bacheliers, mais aussi de surprise désagréables pour la majorité. Les résultats n’ont pas été satisfaisants.

De John F. Kennedy à Lamine Guèye, en passant par Blaise Diagne, l’attente a été très longue et la surprise grande. Les résultats sont tout simplement catastrophiques. A Blaise Diagne, lorsque les jurys 1048, 1049, 1050 et 1051 de la série L’1, L2 et S2 proclamèrent des résultats vers 10 h, on a entendu que quelques cris de joie. Nombreux ont été ceux en pleurs. La déception fut grande. En effet, en L2, sur 30 candidats, seuls 3 sont admis d’office, 6 admissibles et aucune mention. En L’1, sur 354 candidats, 58 sont admis d’office (dont une mention bien et 14 Assez Bien) et 128 admissibles. Au jury 1049, en L2, sur 280 candidats, 43 ont été déclarés admis d’office et 123 admissibles. Et pour la série l’1, il y a eu 15 reçus d’office, 39 à l’oral sur 125 candidats.

Dans les séries scientifiques des jurys 1050,1051 et 1053 du lycée Kennedy, c’était la même tendance. Au Jury 1052, série S2A, sur 6 candidats, un seul candidat a été reçu d’office et 2 à l’oral. La série S2 a enregistré 60 admis d’office (dont 2 mentions Bien et 18 Assez Bien) et 92 admissibles sur 383 candidats. Seul le jury 1053 a enregistré des résultats « satisfaisants », si l’on en croit le président du jury. « Sur 391 candidats qui ont composé, nous avons 91 admis d’office, 18 mentions et 202 admis à l’oral », a-t-il fait remarquer.

Si, pour certains présidents de jury, ces résultats ne sont certes pas « satisfaisants », mais « acceptables », c’est tout le contraire pour d’autres. « Les résultats sont catastrophiques », a affirmé M. Kandji, indexant les grèves récurrentes des enseignants. « Les élèves n’ont pratiquement étudié que 4 mois dans l’année », a-t-il dit. S’y ajoute, selon M. Kandji, le manque de moyens pédagogiques pour le personnel enseignant. Les correcteurs ont aussi exprimé leur dépit. « Nous avons travaillé en âme et conscience, et surtout nous avons essayé de maintenir l’équilibre entre l’indulgence et l’exigence. Chacun a eu ce qu’il mérite », ont-ils souligné.