Pour trouver une solution à l’épineux problème de l’encombrement et à la concurrence déloyale dont ils sont victimes, les commerçants régulièrement domiciliés de Touba-Sandaga ont invité les autorités étatiques et politiques à régler le problème des marchands ambulants et autres tabliers qui squattent les abords du complexe.
En présence du directeur du Commerce extérieur Elhadj Alioune Diouf et de Pape Ibrahima Ndao, responsable de la division Hall et Marchés à la mairie de Dakar, le coordonnateur des commerçants de Touba-Sandaga, Libasse Dieng, a étalé les griefs contre les « sans abris » qui utilisent impunément leur espace et l’anarchie qu’ils y développent en toute impunité. Selon lui, ils ont discuté avec la mairie sur cette situation qui gangrène notre économie. A l’occasion des 50 ans de notre indépendance, ils ont remarqué que le marasme actuel est dû justement à cette anarchie sur le marché où les règles ne sont pas respectées. La complainte des marchands régulièrement domiciliés, qui s’acquittent normalement de leurs impôts, taxes et autres factures, est d’autant plus amère que les ambulants et tabliers vendent devant leurs officines, les produits et bibelots chinois de fabrication douteuse et les concurrencent déloyalement. Dans sa réponse, M. El Hadji Alioune Diouf, directeur du Commerce extérieur, dira que l’Etat a bien compris le dilemme qui existe, c’est pourquoi il fait tout pour régler le problème des marchands ambulants et tabliers. En collaboration avec la mairie de Dakar, renseigne-t-il, un recensement a été fait avec un décompte de près de 8.500 places à trouver. En plus, l’Etat a pensé qu’il fallait les soutenir avec des prêts individuels de 3 millions de Francs CFA remboursables en 36 mensualités, alors qu’un fonds de roulement de 1 million de francs leur sera accordé pour débuter sereinement. « Mais, nous avons pensé que pour réussir cette politique commerciale, il fallait un site pour éviter les encombrements. Selon M. Diouf, l’Etat travaille sur ce dossier en étroite collaboration avec la mairie de Dakar et en partenariat avec des promoteurs. Pour rappel, il dira qu’un décret présidentiel instituant la Commission nationale d’assistance aux jeunes marchands (CONAJEM) a été diligenté par la présidence uniquement pour la réinsertion des marchands ambulants et tabliers. D’ailleurs, la mairie leur a trouvé un site de recasement et elle est prête à les accompagner pour réaliser cet objectif qui sera au bénéfice de tout le monde.
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