D’ailleurs, Gaye l’assimile à une « déclaration à l’emporte pièce pour un homme qui tarde encore à donner satisfactions aux nombreux supporters des Lions ». Toujours selon notre confrère : « Malgré la qualité des joueurs mis à sa disposition, ses limites constituent toujours un frein pour une utilisation rationnelle et intelligente de son effectif. Ce que tous les observateurs continuent de déplorer depuis qu’il est à la tête de l’équipe nationale. La dernière « bêtise » en Algérie renseigne sur la carence de Lamine Ndiaye qui ne peut pas nous faire rêver. Et aujourd’hui, dos au mur, il invoque les dieux et cherche un raccourci sur le champ politique. La réaction justifiée des internautes dans les différents forums illustre le sentiment de désapprobation de cette malheureuse initiative ». Et de poursuivre : « L’invite faite au chef de l’Etat est une preuve et un signal de l’état d’angoisse qui habite notre sélectionneur. Un moyen pour préparer les esprits à toutes les possibilités. Une présence du Président Wade serait pour lui une source de motivation. La vraie source de motivation est : Les conditions plus que réunies mises à sa disposition avec un salaire faramineux, des primes payées dans les vestiaires ( !) et un contrat dûment signé. Voilà la source de motivation qui devrait pousser Lamine Ndiaye à se dédoubler pour nous offrir la qualification au second tour. Hélas, devant l’affolement, le Président Wade est la solution toute trouvée pour justifier une probable défaite qui serait mise sur le dos de Me Wade qui d’ailleurs, n’a rien à faire au stade Léopold Sédar Senghor. Encore que, loin de tout cela, un bon prétexte pour l’opposition qui semble reprendre du poil de la bête. Une « importation » tout ce qu’il y a de mécontents dans la banlieue pour un après midi de huées contre le Président Wade. Ce qui est demandé à Lamine Ndiaye, c’est de gagner et de bien gagner. Tous les atouts sont entre ses mains, même si, on déplore les non convocations de Mamadou Niang et de Souleymane Diawara. Un sujet sur lequel, nous reviendrons plus amplement. Et jusque-là, le Cnf semble faiblir devant le despotisme sportif de l’entraîneur national qui confond l’équipe nationale avec son bien personnel ».
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