L’Alliance Jëf-Jël a fustigé «l’attitude répréhensible d’élus locaux peu soucieux du caractère sacré des biens publics».
La gestion des collectivités locales préoccupe Jëf-Jël. Dans un communiqué rendu public, hier, le parti dirigé par Talla Sylla rappelle qu’«il est du devoir des élus et responsables politiques de se mettre au service exclusif des populations, d’observer les règles de bonne gouvernance et de faire prévaloir la transparence dans la prise de décision et l’exécution des procédures et actes de gouvernance locale.
Joint, hier, au téléphone, le vice-président du Jëf-Jël, Yoro Bâ, prévient : «Si nos élus commettent des erreurs, on va les dénoncer.» Le Jëf-Jël, ajoute-t-il se désolidarise «de maires ou conseillers locaux, de quelque obédience que ce soit, qui passeront outre l’éthique de la bonne gouvernance». Ainsi, il les invite à redoubler d’efforts et à faire preuve d’imagination en vue d’atténuer les dures conditions de vie auxquelles les populations sont confrontées.
La formation politique critique, par ailleurs, «les dépassements budgétaires, l’opacité qui entoure les passations de marchés et l’exécution des travaux publics qui sont devenus un modus operandi visant exclusivement l’enrichissement illicite et éhonté d’autorités qui abusent de leurs positions et du contrat de confiance scellé avec les citoyens». Selon le communiqué, Talla Sylla estime que «les dépassements budgétaires émanent bien des actes du gouvernement libéral qui a installé, à dessein, un désordre incroyable dans le fonctionnement des structures et mécanismes de l’Etat». Pour lui, il est du devoir de l’Etat de «mettre fin à ces pratiques et de sanctionner les fautifs sans discrimination aucune».
Le Bureau politique du Jëf-Jël se félicite, par ailleurs, du franc-succès de la marche des femmes et des jeunes de Bennoo qui s’est déroulée 6 novembre dernier. Un acte qui conforte, à en croire l’organe de décision dudit parti politique, «la vitalité de l’esprit Bennoo et suscite l’adhésion des masses, plus que jamais persuadées de la pertinence de la campagne de pétition visant la démission du Président Wade. Et de l’imminence d’un nouvel ordre politique inspiré des conclusions des Assises nationales».
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