Dakar, 18 fév (APS) – Les femmes catholiques du Sénégal, qui préparent la 5-ème édition de la journée nationale de la femme chrétienne, appellent au retour des vertus du dialogue pour aider les populations et les politiciens à trouver des solutions aux nombreux problèmes auxquels les familles et la société sont confrontées.
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La présidente de la Coordination des unions diocésaines des associations féminines catholiques du Sénégal estime que ‘’le dialogue doit être cultivé au sein des familles d’abord et dans la société ensuite notamment chez les politiciens’’. C’est pour cette raison que le thème ’’Pardon et réconciliation’’ a été choisi pour la journée nationale de la femme chrétienne qui sera célébrée samedi prochain à Saint-Louis.
’’C’est très difficile de pardonner et de se réconcilier et on constate qu’il y a de plus en plus de divorces car les couples pensent que la séparation est la solution à leur problème’’, a regretté Mme Diop, soulignant que ’’le comportement des politiciens n’est encore guère meilleur’’.
’’Il n’y a pas de terrain d’entente entre eux. Ils n’arrivent pas dialoguer et c’est la population qui en paie toujours les frais’’, a-t-elle encore déploré, invitant les uns et les autres à retourner à ce qu’elle appelle ’’l’arbre à palabre’’.
La responsable des femmes catholiques pense également que lorsqu’il y a le pardon et la réconciliation, ’’la personne se sent revivre. C’est toute une reconstruction qui se fait et cette personne fait tout pour reconquérir l’estime de l’autre’’.
’’C’est un thème qui apportera beaucoup aux femmes dans les familles et nous fondons de l’espoir quant à la pertinence des communications pour ramener la paix dans les cœurs’’, espère-t-elle.
La Coordination des unions diocésaines des associations féminines catholiques, portée sur les fonts baptismaux en février 2001, regroupe les sept diocèses du Sénégal. Elle a pour objectif de permettre une synergie d’action entre toutes les femmes catholiques, travailler à l’éducation et à la formation des femmes. Elle se réserve également le droit de donner son opinion sur toutes les questions nationales et internationales qui interpellent le pays.
La coordination compte près de 10.000 membres répartis sur l’ensemble du territoire. Elle appuie les femmes dans plusieurs domaines notamment l’éducation, la santé, le maraîchage, la transformation des fruits et légumes, la pêche et l’agriculture.
Elle développe un vaste réseau de solidarité pour lutter contre la pauvreté en finançant des activités créatrices de revenus, en participant également aux actions de l’Eglise, entre autres.
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