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Le communiqué note que « si le Bcg demeure ouvert à des coalitions, ce ne sera qu’avec des partenaires fiables et respectueux de leurs engagements, conséquents dans leur ligne politique et à titre principal, préoccupés par le changement auquel aspirent les habitants des villes et les populations des campagnes ».
Pour rappel, Le Bcg fait partie de la coalition de partis politiques (Rdr, Union des forces nouvelles (Ufn), Rewmi) qui a porté la candidature de l’ancien Premier ministre et maire de Thiès, Idrissa Seck lors de l’élection présidentielle du 25 février dernier. La coalition And ligguey Sénégal est arrivée deuxième après le candidat de la coalition Sopi, Abdoulaye Wade.
Le Premier secrétaire du Bcg a, ouvertement dénoncé le manque de considération du président du parti « Rewmi », Idrissa Seck à l’issue de ces joutes. Jean Paul Dias d’expliquer, à cet effet, : « l’élection se termine, élection présidentielle lors de laquelle le Bcg a financé des meetings, avec ses moyens propres. Nous avons fait notre part. Quand ça s’est terminé, j’ai félicité Idrissa Seck au téléphone. Et il devait venir pour qu’on discuter de l’avenir. C’était même son expression : « Discute de l’avenir. » Il n’est pas revenu. Il est allé voir d’autres qui l’ont traité de tous les noms d’oiseaux pendant la campagne électorale. Et il adhère à l’idée de boycott des élections, sans s’en référer au Bcg, ni aux autres alliés, ni à qui que ce soit. Et plus grave, il s’en va en France sans date de retour. Donc, nous considérons que c’est lui qui a gelé les relations avec nous. C’est un constat que nous faisons ».
Le leader du Bcg, Jean Paul Dias a aussi dénoncé l’attitude cavalière des responsables de Rewmi qui ont décidé avec le Front « Siggil » Sénégal de boycotter les consultations électorales du 3 juin. « Le Bcg ne fait pas partie des formations politiques qui ont décidé de boycotter. Je suis contre le boycott. Il se trouve que le Bcg était dans une coalition et qu’un des responsables de cette coalition est allé prendre des engagements pour lesquels personne ne l’a mandaté. En tout cas pas, nous. Donc, on s’est retrouvé devant le fait accompli. Et, lorsque nous avions voulu réagir, on était très limité », avait déclaré Jean Paul Dias.
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