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Quelle analyse faite vous de votre combat de dimanche dernier ?
Alhamdoulilah rabil alamina (Dieu merci) ! Je suis content et satisfait parce que la lutte est un sport complexe. Il y a beaucoup de choses qui tournent autour. Donc après un combat, surtout quand il y a une victoire au bout, il faut rendre grâce à Dieu.
Ce combat a suscité beaucoup de commentaires…
(Il coupe) comme quoi ?
Il y a eu beaucoup de bruits et de conclusions, quelle en est votre lecture ?
Il y a beaucoup de supputations. Mais dis-moi, ce qui se dit dans la rue et dans les grands places.
Il se dit que vous étiez en mauvaise posture face à Baboye.
Ah bon ! Je ne le crois pas. Vraiment je ne le crois pas.
Pour certains vous avez subi le combat.
Qu’on a dirigé le combat ? Ceux qui le disent ne connaissent pas lutte. Ce que j’aime le plus dans la lutte c’est qu’on m’engage dès le coup de sifflet de l’arbitre.
Pour la première fois, le roi a tremblé.
Ils médisent. Les gens ne font que parler.
Baboye vous a secoué…
J’ai vécu pire lors de mon combat face à Pouye 2. Ce jour-là on m’a véritablement secoué. Mais le plus important dans un combat de lutte reste toujours la victoire. Je rends grâce à Dieu une fois de plus.
Est-ce que vous aviez prévu ce scénario. Que Balla Bèye 2 vous engage dès le coup de sifflet de l’arbitre ?
Balla Bèye n’a que cette stratégie. C’est connu par tous ceux qui suivent la lutte. Il vient à tous les coups.
Donc vous avez fait exprès de lui tendre un piège ?
Non, pas du tout. Je ne faisais que lutter. Et, lutter seulement.
Par quelle stratégie ou prise avez-vous procédé pour vous en sortir quand, Balla vous a ceinturé par derrière ?
C’est ce qu’on fait tous les jours ici à l’école de la Médina. (Il montre les siens qui suent aux entraînements). Je me suis laissé aller, faisant montre de ne pas utiliser les mains pour lui faire croire qu’il domine. Mais au moment de ses manœuvres, j’ai placé un croc-en-jambe intérieur. Enfin, je me suis laisser choir de tout mon corps sur lui.
Comment s’appelle cette prise ?
On peut l’appeler «téexù biir-yéérù» (croc-en-jambe intérieur suivi d’un adossement). Il a un autre nom qui m’échappe. C’est dans le livre des prises de la lutte.
C’était votre 2e confrontation avec Balla Bèye2, qu’est ce qui a changé ?
Je voulais qu’on s’amuse un peu avec une petite bataille de quelques minutes. On dit lutte avec frappe c’est clair. Il y a la frappe et il y a la lutte. Il peut y arriver qu’il n’ait que la lutte ou la frappe seulement. Mais quand tu te déplaces, tu y vas avec toutes les facettes de la lutte. Je pensais qu’on allait se bagarrer pendant une ou deux minutes avant de passer à autre chose. Comme de coutume. Malheureusement cela n’a pas été le cas.
Certains de vos supporteurs que vous aviez beaucoup trop d’adversaire lors de ce face-à-face.
Je ne veux pas me prononcer sur cette question. Car, cela ne m’intéresse pas. Le plus important reste ce que je fais et mon travail et mon adversaire.
Ce combat constitue un autre virage dans la suite de votre carrière. J’avais dit que le plus important et le plus sont à venir. Et, je suis toujours dans cette perspective.
Parlons-en. Quelles sont les vôtres à présent ?
Je ne peux pas en parler aujourd’hui. Arrêtons-nous à çà. Je ne veux gâcher le travail de quelqu’un d’autre. J’ai signé un contrat. Attendons la conférence de presse à venir pour tout déballer.
Y-a-t-il une différence entre votre victoire d’avant-hier et les victoires passées ?
C’est comme ça que j’ai toujours fêté mes victoires. D’ailleurs après mes combats, je revenais à l’école de la Médina pour m’entraîner avec mes coéquipiers. Je n’ai jamais changé. C’est toujours la même chose.
Quels sont vos rapports avec la gent féminine ?
Je ne prononcerais pas sur cette question. Parlons que de la lutte aujourd’hui. Mieux vaudrait arrêter l’entretien puisqu’il y a un point de presse à venir.
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