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Qui au Conseil Economique et Social ? La question est remontée à la surface ces dernières heures après la suppression annoncée du Sénat. Jean-Paul Dias, secrétaire général du Bcg et membre influent de « Macky 2012 » était annoncé à sa présidence en coulisses. Mais l’institution a vu sa côte remonter à cause des désillusions nées de la suppression des sénatoriales.
Le Conseil Economique et Social, toujours dirigé par Ousmane Masseck Ndiaye (resté au Pds après la défaite de Me Wade mais qu’une amitié de notoriété publique lie au président Macky Sall), fait donc l’objet de toutes les attentions d’autant qu’elle devrait être réformée en profondeur, pour lui accorder des responsabilités plus grandes, une représentativité encore plus proche de la réalité des couches socio professionnelles, voire l’augmentation de ses membres.
Le Conseil économique et social (CES) constitue, auprès des pouvoirs publics, une assemblée consultative disposant d’une expertise dans les domaines économique, social et culturel. Il est consulté par le Président de la République, le Gouvernement, l’Assemblée nationale et le Sénat. Il peut aussi, de sa propre initiative, émettre un avis sur l’ensemble des questions d’ordre économique, social et culturel. Après l’avoir supprimé, dans l’euphorie de sa victoire en 2000, le président Wade va créer quelques années plus tard son pendant avec la mise sur pied du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales, dont le premier (et seul) président fut Me Mbaye-Jacques Diop, secrétaire général du Ppc et allié du Pds au pouvoir.
Quand, après une nouvelle suppression, en 2007, le Craes meurt de sa belle mort. Me Wade fait revenir le Conseil Economique et Social en 2009 pour porter à sa tête l’ancien maire de Saint-Louis, ex-ministre du Tourisme et des Transports Aériens, Ousmane Masseck Ndiaye. Si, à cause de sa composition, le Conseil n’a jamais été trop politisé, cela risque de ne plus être le cas. Au nombre de 80, nommés par décret, pour un mandat de 05 ans, les conseillers étaient jusqu’ici identifiés comme les représentants des secteurs d’activité (fonctionnaire, secteur privé, mouvement associatif, Sénégalais de l’extérieur, des élus locaux, des mutuelles) et des personnalités réputées pour leur expertise.
Dans les plans du palais présidentiel et lors des réunions nocturnes des leaders de « Benno Bokk Yakaar », il est prévu l’augmentation –de manière substantielle- du nombre de conseillers et la bonne présence de son futur président dans l’ordonnancement protocolaire. Mais le hic est que ce qui était réglé comme du papier à musique est devenu aussi endiablé qu’une séquence de « Mbalax ».
Jean-Paul Dias ne ferait plus l’affaire. C’est en tout l’opinion de plus en plus partagée, surtout au sein de l’Apr, dont beaucoup de responsables ne peuvent se résoudre à faire le deuil de leur ambition de s’entendre appeler « honorable sénateur ». Plusieurs responsables du parti présidentiel ne supportent pas l’idée qu’ils soient les principaux « perdants » dans la suppression du Sénat. Vas donc à fond pour le CES !
Il reste deux ans aux actuels membres du Conseil Economique et Social pour terminer leur mandat. Nommés par décret, ils sont à la merci de l’initiative présidentielle.
Le Conseil Economique et Social, toujours dirigé par Ousmane Masseck Ndiaye (resté au Pds après la défaite de Me Wade mais qu’une amitié de notoriété publique lie au président Macky Sall), fait donc l’objet de toutes les attentions d’autant qu’elle devrait être réformée en profondeur, pour lui accorder des responsabilités plus grandes, une représentativité encore plus proche de la réalité des couches socio professionnelles, voire l’augmentation de ses membres.
Le Conseil économique et social (CES) constitue, auprès des pouvoirs publics, une assemblée consultative disposant d’une expertise dans les domaines économique, social et culturel. Il est consulté par le Président de la République, le Gouvernement, l’Assemblée nationale et le Sénat. Il peut aussi, de sa propre initiative, émettre un avis sur l’ensemble des questions d’ordre économique, social et culturel. Après l’avoir supprimé, dans l’euphorie de sa victoire en 2000, le président Wade va créer quelques années plus tard son pendant avec la mise sur pied du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales, dont le premier (et seul) président fut Me Mbaye-Jacques Diop, secrétaire général du Ppc et allié du Pds au pouvoir.
Quand, après une nouvelle suppression, en 2007, le Craes meurt de sa belle mort. Me Wade fait revenir le Conseil Economique et Social en 2009 pour porter à sa tête l’ancien maire de Saint-Louis, ex-ministre du Tourisme et des Transports Aériens, Ousmane Masseck Ndiaye. Si, à cause de sa composition, le Conseil n’a jamais été trop politisé, cela risque de ne plus être le cas. Au nombre de 80, nommés par décret, pour un mandat de 05 ans, les conseillers étaient jusqu’ici identifiés comme les représentants des secteurs d’activité (fonctionnaire, secteur privé, mouvement associatif, Sénégalais de l’extérieur, des élus locaux, des mutuelles) et des personnalités réputées pour leur expertise.
Dans les plans du palais présidentiel et lors des réunions nocturnes des leaders de « Benno Bokk Yakaar », il est prévu l’augmentation –de manière substantielle- du nombre de conseillers et la bonne présence de son futur président dans l’ordonnancement protocolaire. Mais le hic est que ce qui était réglé comme du papier à musique est devenu aussi endiablé qu’une séquence de « Mbalax ».
Jean-Paul Dias ne ferait plus l’affaire. C’est en tout l’opinion de plus en plus partagée, surtout au sein de l’Apr, dont beaucoup de responsables ne peuvent se résoudre à faire le deuil de leur ambition de s’entendre appeler « honorable sénateur ». Plusieurs responsables du parti présidentiel ne supportent pas l’idée qu’ils soient les principaux « perdants » dans la suppression du Sénat. Vas donc à fond pour le CES !
Il reste deux ans aux actuels membres du Conseil Economique et Social pour terminer leur mandat. Nommés par décret, ils sont à la merci de l’initiative présidentielle.
15 Commentaires
As
En Août, 2012 (08:14 AM)Reply_author
En Août, 2023 (18:54 PM)Arrêtons la suffisance et la prétention dégoûtantes dont font montre les sénégalais partout.
Malik
En Août, 2023 (18:57 PM)La CEDEAO n'agit pas pour les africains. elle agit sous des autres de l'exterieur. Soyez en sur.
Le Niger+le Mali+le Burkina contre la Cedeao, avec le Senegal comme dirigeant? C'est ce que vous souhaitez? Il faut reflechir un peu, bon sang! des sanctions injustes si ca vous chante, mais une guerre entre pays africains doit etre inimaginable.
A qui une guerre entre nous africains profiterait? Voila la question qu'il faut se poser.
En plus, nos reseaux sociaux et nos forums sont empoisones de monstres deguises qui cherchent a nous emballer. Utilisons nos cerveaux!!! Des auteurs comme "Supportourtroops" et "Reply_author il ya 2heures(18:23PM)" ne sont clairement pas des senegalais, et font partie de ces rats dont je parles. Quel Senegalais veut voir notre pays en guerre avec le Niger ou le Mali? Soyons serieux. On a des parents dans ces pays. Niger, Mali, Burkina, Senegal, c'est le meme pays, le meme peuple. Ne vous laissez pas emballer par ces monstres. Demain, ils compteront nos morts et s'empareront de nos biens. En attendant, l'objectif semble etre de punir ces derniers qui ont decider de dire "merde" a la France et de creer le desordre afin qu'il ny ait pas d'election en 2024 au Senegal. Et laches qu'ils sont, il utilisent leurs marionettes africains pour faire le sale boulot. La Cedeao devrait avoir honte. En tout cas, moi jai honte en tant qu'africain.
Reply_author
En Août, 2023 (19:57 PM)ces putchistes ne représentent qu'eux meme, ils ont pris le pouvoir par la force pour des raisons personnelles sans aucun mandat du peuple. ils ne peuvent en aucun cas représenter le mali, le niger ou le burkina.
Reply_author
En Août, 2023 (20:05 PM)Avis
En Août, 2012 (08:15 AM)Sana
En Août, 2012 (08:27 AM)Merci
Immigrè
En Août, 2012 (08:32 AM)Farida
En Août, 2012 (08:32 AM)Cfa
En Août, 2012 (08:43 AM)Ces
En Août, 2012 (08:56 AM)Nancy
En Août, 2012 (09:55 AM)Dr Fall
En Août, 2012 (09:56 AM)Dindon
En Août, 2012 (10:20 AM)Deug Mo Wore
En Août, 2012 (10:37 AM)L'économie mondiale n'est pas un terrain de jeu. Elle requiert du métier, de la maîtrise, et surtout de l'anticipation. Il nous faut des hommes bien armés techniquement et avisés sur les sujets économiques.
ARRETONS L'AMATEURISME AINSI QUE LES GUIGNOLES QUI PENSENT POUVOIR TOUT ACCOMPLIR.
TRAVAILLONS - TRAVAILLONS -TRAVAILLONS -TRAVAILLONS -TRAVAILLONS -TRAVAILLONS -...
POUR NOTRE BEAU PEUPLE BIEN AIME.
Papis
En Août, 2012 (11:43 AM)Papa Diouf Niokhobaye
En Août, 2012 (12:48 PM)"deug Bou Wer"
En Août, 2012 (13:36 PM)La vocation de cette institution ne doit pas être celle d'un "bureau de placement et de recrutement au profit d' une clientèle politique , ni d'offrir une part du gâteau aux malheureux candidats "recalés" du Sénat qui s'étaient déjà vus dans la posture et les habits de Sénateur. Leur rôle de conseillers dans les domaines qui touchent leur compétence n'implique pas forcément la tenue d'une multitude de sessions dans l'année . C'est pourquoi, à mon avis, aucun salaire ou allocation mensuelle ne devrait leur être attribué à part des indemnités proportionnelles à leur temps de présence et participation aux sessions organisées.
African56
En Août, 2012 (15:46 PM)Participer à la Discussion