Face à l’attaque dont a été victime un journaliste de l’hebdomadaire Week-end de la part du guide religieux des Mourides, le Synpics n’est pas resté insensible. En vérité, la structure de défense des intérêts matériels et moraux des journalistes que dirige Mme Diatou Cissé Badiane, après avoir « condamné vigoureusement ce fait », n’exclut pas « de se constituer partie civile auprès du journaliste agressé et du Groupe Avenir Communication ».En effet, le Bureau Exécutif National (BEN) du Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS) « dénonce vigoureusement l’agression physique et verbale perpétrée contre le journaliste Babou Birame Faye de Week-End magazine par le Khalife Général des Mourides ».
Le SYNPICS se dit d’autant plus indigné, « qu’un Khalife Général se doit d’accorder protection aux plus faibles ».
Le SYNPICS se réserve le droit de se constituer partie civile auprès du journaliste agressé et du Groupe Avenir Communication.
Le BEN s’est également dit « vivement préoccupé par les menaces et autres agressions contre la presse et, demande par conséquent à tous les démocrates de ce pays de se mobiliser pour la préservation de la liberté de la presse qui est une composante essentielle de la liberté d’expression, consacrée par la Constitution et la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ».
Le SYNPICS « demande par ailleurs, à tous les professionnels des Médiats de toujours faire preuve de professionnalisme et de sens des responsabilités dans l’exercice de leur noble métier ».
AD/FC