La ligne aérienne Dakar-Ziguinchor est fortement sollicitée par les temps qui courent. C’est la conséquence directe de l’arrêt du bateau « Le Wilis » qui assurait la desserte maritime entre la capitale et le Sud du pays, rapporte Rfm. Depuis l’arrêt des rotations du « Wilis », les voies terrestre et aérienne restent les seules empruntées par les usagers. Cette dernière est envahie par une clientèle très importante en cette période de vacances. Une situation qui fait qu’à chaque départ de l’avion à Ziguinchor, plusieurs voyageurs sont laissés en rade faute de places dans ce petit avion de cinquante sièges mis sur cette ligne. Aujourd’hui, les passagers demandent le renforcement de la ligne par un avion gros porteur avec une baisse des tarifs. Yankhoba Seydi a raté son vol ce lundi : « La desserte Dakar-Ziguinchor doit être renforcée. Il faut non seulement qu’il y ait davantage de vols, mais il faut aussi que le prix des billets soit revu à la baisse pour que les gens du Sud qui voyagent sur cet axe-là puissent le faire régulièrement, parce que le bateau ne fonctionne pas.
Vous connaissez déjà les difficultés de la route et si l’avion est un bon moyen, il faudrait qu’on le rende beaucoup plus accessible à tous ceux qui veulent l’emprunter. Vous avez vu le nombre de passagers et régulièrement, il y a des gens qui vont et qui viennent. Si on renforce cette ligne-là, mais c’est tout le bénéfice pour la compagnie. C’est aussi une manière de désenclaver Ziguinchor et la Casamance ». Avec cette forte affluence, avoir une place dans l’avion relève d’un véritable calvaire et cela ouvre les portes à des pratiques pas du tout orthodoxes que dénoncent souvent les clients.
Economie
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