Violations conjugales : Youssou Ndour et les artistes au chevet des femmes martyresLepeuple-sn.com (Dakar)-Youssou N'dour et plusieurs artistes africains dont Angelique Kidjo et Tikken Jah Fakoly ainsi que des prix nobels de la paix exigent le respect des droits de la femme africaine à travers une campagne initiée par la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme. A l'occasion de la célébration ce vendredi de la journée de la femme africaine initiée en 1974, la campagne dénommée'' l'Afrique pour les droits des femmes'' demande aux autorités du continent de ''profiter de cette occasion symbolique pour progresser vers l'égalité et le respect intégral des droits humains des femmes'', indique un communiqué parvenu à la rédaction. Cet appel nous rappelle que la situation de la femme dans le continent africain n'est guère reluisante. D'après une récente enquête réalisée par la Fidh dans plusieurs pays africains, les mariages précoces, les violences conjugales, les violences sexuelles, les mutilations génitales féminines, les trafics de femmes, la prostitution forcée, les pratiques traditionnelles discriminatoires, les difficultés d’accès à la propriété, au travail, à l’éducation, à l’héritage ou encore à la santé pour les femmes, restent largement répandus sur le continent. La campagne '' l'Afrique pour les droits des femmes'' mise en place depuis le début de l'année à l'initiative de la Fidh, renouvelle ce vendredi ses appels ''aux autorités pour la ratification des instruments internationaux et régionaux de protection des droits des femmes et leur respect en droit et en pratique.'' Cependant elle reconnaît que des efforts ont été consentis par certains pays pour améliorer le sort de la gent féminine. Elle se félicite de la ratification par la République démocratique du Congo en février et par le Cameroun en mai 2003 du protocole de la charte africaine des droits de l'homme et des peuples relatif au droit de la femme en Afrique. Cependant le comité de pilotage de la campagne demande que ces engagements soient '' suivis de réformes des lois et des politiques dans ces deux pays où les droits des femmes continuent à être bafoués au quotidien.'' Au Burkina Faso, une nouvelle loi adoptée depuis le 16 avril exige un minimum de 30% de personnes de chaque sexe sur les listes municipale et législatives. Fort de toutes batailles gagnées le comité de pilotage de cette campagne de défense de la femme africaine ne baisse pas les bras. '' Chaque signe de progrès est un encouragement et renforce notre mouvement, mais nous sommes conscients que le plus dur reste à faire'', indique ce mouvement en guise de conclusion.
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Auteur: Farba Alassane SY - Depeche Diplomatique
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