La houle charriée par la vague de l’élimination de l’AS Douane sur tapis vert ne s’est pas encore estompée. Le club champion du Sénégal s’est réveillé avec une gueule de bois des mauvais jours. La surprise a été la chose la mieux partagée dans le camp douanier. Cela s’est même traduit dans les propos d’Ameth Tine, le Secrétaire général de l’équipe. Selon lui, les douaniers sont « surpris par la mesure. C’est un véritable coup de massue. Les dirigeants et les joueurs ne se sont pas remis de cette situation ». On le serait pour moins que ça. Remporter haut la main ses deux rencontres et se retrouver sur tapis briserait l’élan du plus stoïque des sportifs.
Cependant, le dirigeant de l’équipe des gabelous se défausse sur la Fédération sénégalaise de football (Fsf). À son avis, « les fédéraux doivent être interrogés, car ce sont eux qui ont piloté le dossier ». Pour mémoire, l’équipe de la Douane a été disqualifiée pour avoir aligné un joueur qui n’était pas qualifié, car ne disposant pas de son Certificat de transfert international (Cti). Informés de la situation, les Maliens du stade, qui avaient perdu la manche aller, avaient déposé une réserve sur le joueur qui se trouve par ailleurs être leur compatriote et évoluait précédemment au Club olympique de Bamako (Cob).
Toutefois, Ameth Tine dégage toute responsabilité dans cette affaire. Car selon lui, son équipe « est en règle, car étant en phase avec la réglementation en matière de transfert. Le joueur nous appartient depuis l'année dernière. C'est au niveau de la Fédération sénégalaise et de son homologue malienne que le problème s'est posé ». C’est la raison pour laquelle les gabelous « vont interjeter appel de cette décision qui les prive de compétition africaine ».
Pour cela, ils ont jusqu’à aujourd’hui à 13 heures 45 pour le faire. Un appel qui reste assujetti au versement de la somme de 3.000 dollars (environ 1,5 million de francs). C’est dire alors que cette affaire n’a pas encore livré son verdict final et risque de faire plus de mal, puisque les autorités administratives et douanières vont sûrement demander des comptes sur cette légèreté indigne d’un bon club de navétane.
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