Encore un autre épisode de l’interminable feuilleton Idy-wade qui va dérouler sa trame dès ce début de semaine, et pour cause. Nos radars ont détecté dans certains cercles du pouvoir un nouveau plan pour rendre difficile, voire impossible la reconnaissance du nouveau parti de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck « Rewmi ». Des pro-wade et responsables d’un mouvement de soutien longtemps en hibernation, vont en effet réactiver « Rewmi Wade 2006» en une énorme embûche juridico-politique sur le chemin présidentiel de leur ex-compagnon libéral. Au nombre de ces nouveaux boucliers anti-Idy, des illustres inconnus, tel cet enseignant du nom de Amadou Dieng Thiam, mais identifié comme très proche du parlementaire libéral Amadou Ndiaye Lo, dont il aurait stratégiquement contribué à la députation à Kolda. Mais il côtoie dans ce mouvement ant-Idy des noms plus familiers. Moustapha Diakhaté du défunt «Waccook-alternance», récemment et surtout officieusement réhabilité dans ses fonctions de chargé de mission de Wade. Saer Gueye conseiller à la présidence, rappelé de Jaonnaesburg où il séjournait, son retour serait prévu dès ce mardi en tant que coordonnateur national des mouvements de soutien à Wade pour «clarifier les choses». Laye Diatta un ancien du task-forcs de la présidence de la République serait également prêt a à jouer sa partition jusqu’au bout. Le nom de Abdou Bara Mbacké Fallou est également cité en tant que responsable moral de cette cause de sauvegarde wadienne à laquelle se réclame aussi Adja Ramatoulaye Ndir, une dame bien connue du mouvement des femmes libérales de Dakar. Ces personnes adoubées par leurs mentors de la présidence de la République dont Me Alioune Badara Cissé ,le secrétaire général du gouvernement vont battre le rappel des troupes contre ce qu’ils considèrent comme une « tentative d’usurpation » d’une idée originale d’un cercle libéral de réflexion par Idrissa Seck. Une source renseigne qu’elles entendent dès cette semaine initier des procédures au niveau du bureau sénégalais des droits d’auteur, ainsi qu’auprès du ministère de l’intérieur pour établir leur paternité sur le concept socio-politque de «Rewmi». Tout un dossier serait en effet en train d’être concocté dans le sens de prouver à l’autorité administrative et politique que la théorisation du vocable de «Rewmi» remonterait à l’an III de l’alternance. Elle serait consignée dans un manifeste intitulé «ce que nous croyons, document qui, depuis, dort dans les tiroirs du palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor. Mais que ses rédacteurs auraient fini de dépoussiérer pour priver au «couper-colleur » Idy l’usage du concept très rassembleur, dont serait abreuvé le mouvement de soutien «Rewmi Wade 2006 ». Parce qu’à l’époque, renseigne t-on, il n’était pas encore question de couplage encore moins de renvois des législatives et présidentielles en 2007. Il se susurre même que si El Malick Seck, le promoteur du journal en ligne « Rewmi.com » n’a pas été mis à l’épreuve sur ce sulfureux terrain des droits de propriété intellectuelle, c’est parce qu’il s’est jusque-là abstenu de toute charge politique. Reste maintenant à savoir si la contestation de la dénomination du nouveau parti d’Idy sera aussi facile avec Madame Diabé Siby qu’elle peut l’être avec le ministre de l’intérieur Ousmane Ngom
Politique
0 Commentaires
Participer à la Discussion