Après une Coupe d’Afrique à oublier au plus vite, l’équipe nationale du Sénégal reprend ce samedi le chemin des stades africains. L’entraîneur Lamine Ndiaye et ses joueurs ont scellé un pacte de confiance. Un pacte auquel adhère Jules François Bocandé, membre du staff des “Lions“. L’ancien buteur des “Lions“ qui s’en est ouvert à notre journal au terme de la première séance d’entraînement à la base militaire de Ouakam et explique que les joueurs ont besoin de se faire pardonner et de faire des bonnes choses.
Il y a un pacte qui a été scellé entre l’encadrement et les joueurs qu’elle est la lecture que vous avez de cela ?
C’est un accord que l’on a entre les joueurs et le staff. Je pense que les joueurs ont envie d’être bon. Ce pacte est une bonne chose pour tout le monde. Vous savez que les garçons ont réalisé une mauvaise Coupe d’Afrique des nations et les gens ont beaucoup parlé. Il y a eu beaucoup de problèmes. Aujourd’hui, les joueurs ont besoin de se faire pardonner et ont envie de faire des bonnes choses. Parce que c’était tout nouveau que le Sénégal se faisait éliminer au premier tour comme cela. Les joueurs l’on dit. Ils avaient estimé qu’ils ont fait ce qu’on ne devrait pas faire. Maintenant, la Coupe d’Afrique des Nations est terminée, c’est fini. Ce qui important maintenant, c’est l’avenir. C’est l’Algérie, la Gambie et le Liberia.
Comment voyez vous justement ces prochains adversaires des Lions sont-ils des adversaires qu’on peut qualifier de prenables pour cette équipe du Sénégal ?
Elles sont prenables et nous les respectons. Car il faut bien un respect. Comme je le dis, le respect de l’adversaire est très important. Il ne faut pas le négliger. En principe, si nous jouons notre football, on est les plus forts
C’est aussi un nouveau départ pour vous et l’encadrement technique renouvelé ?
Nous nous sommes connus dans les terrains de football. Ils sont tous des anciens footballeurs. C’est heureux desr tous dans le staff. C’est aujourd’hui un staff sénégalais composé de joueurs qui ont porté et savent ce qu’est le maillot national. Quel appel lancez vous aux publics pour mieux coller à leur équipe ?
C’est de continuer à supporters leurs équipes. Les joueurs n’ont que leur public. Il ne faut pas que le public leur lâche.
Vous avez fait une prière collective à la fin de la séance d’entraînement. Est-ce l’union sacrée que vous prônez ou bien vous avez peur des mauvais esprits ?
Il y a les deux. Je pense que la prière n’est jamais mauvaise. Que ce soit pour les Musulmans, les Catholiques et même les païens, on a toujours besoin de faire la prière. Quand on commence ou qu’on finit les entraînements sans blessés, je crois que c’est bon de remercier le bon Dieu.
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