On se croirait, hier, dans les rues de la Palestine où les militants du Fatah et du Hamas en découdraient avec les soldats israéliens en se jetant des pierres.
Hier, le premier jour marquant le démarrage de la campagne présidentielle, les militants du Pds de Lamine Bâ et les partisans de Idrissa Seck, le leader du Rewmi, se sont affrontés à coups de pierres au niveau du terrain de football de l’école Acapes. Tout est parti du passage du ministre Lamine Bâ avec son cortège sur la route qui mène au croisement «Ecole Dior». Le passage du ministre a coïncidé avec le moment où Idrissa Seck était en train de lire son discours. Les militants de Rewmi ont vu dans le passage du cortège de Lamine Bâ comme une provocation, car ce dernier, selon eux, peut emprunter d’autres chemins pour vaquer à ses occupations. Ce sont les cris de dénigrement qui ont accueilli le cortège.
Les choses vont s’empirer, quand un jeune homme a jeté du sable sur une des voitures du cortège. La riposte ne se fait pas attendre, car un homme d’un âge mûr va empoigner l’enfant. Les pierres vont commencer à pleuvoir en guise de représailles contre les partisans de Lamine Bâ. Les militants se lancent de grosses pierres, brisant ainsi une voiture et blessant certains. Tous les subterfuges sont employés pour se protéger des énormes pierres que les uns et les autres se jetaient aveuglement.
Plus tard, on apprendra la convocation de Pape Diouf à la Dic (lire par ailleurs) pour avoir refusé de fermer le Quartier général qui fait face à la résidence privée du Président Wade. Pour Ousmane Thiongane, de la cellule de communication de Rewmi, une telle convocation a le mérite d’édifier ceux qui croient à une complicité entre le Président Abdoulaye Wade et Idrissa Seck, qu’ils ont tout faut. Selon lui, c’est la preuve palpable que Idrissa Seck n’a rien de commun avec Me Abdoulaye Wade et, au soir du 25 février, les résultats le prouveront.
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