A l'origine de la pénurie de gaz, une somme de 11 millions d'euros que la SAR doit à ITOC

C'est un bras de fer que la société ITOC et la Société africaine de raffinage (Sar) viennent d'entamer. Selon des informations recueillies par politicosn.com, la SAR reste devoir à ce jour la somme de 11 millions d'euros à ITOC qui se voit ainsi contraint de ne pas pouvoir décharger le dernier butanier. "La Sar doit à ITOC 11 millions d'euros. Il y a quatre cargaisons de 5000 tonnes qui n'ont pas été payés jusqu'à ce jour à ITOC soit près de 20 000 tonnes", indique la même source. La dernière cargaison remonte au jour de la Korité où sur insistance de la SAR, ITOC avait fait décharger un butanier avec la promesse ferme de la Société africaine de raffinage de payer la somme de 6 millions d'euros avant le déchargement du prochain bateau. "Jusqu'ici, ITOC ne reçoit que des promesses de la part de la SAR. Rien de concret de leur part.

Sinon, la SAR veut tenir ITOC comme responsable de la situation de pénurie éventuelle. Ce qui n'est pas exact", indique la même source. Il s'y ajoute que ITOC a accordé un crédit revolving de 3 millions d'euros à la SAR. "La direction de la SAR ne respecte pas ses engagements", dit la même source.
Ces impayés ont commencé à entraîner une pénurie de gaz dans le pays, mais ITOC "dégage ses responsabilités", selon la même source.