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Car de ses manœuvres souterraines, l’on pouvait aisément percevoir, que l’ancien chef de file de Rewmi, voulait d’abord écarter de la course, le secrétaire général national du Pds, Me Abdoulaye Wade, pour mieux étancher sa soif tenace d’être le prochain président du Sénégal après Wade. Ses audiences répétées auprès du chef de l’Etat, il y a quelques temps, visaient, effectivement, à se frayer une voie en direction du fauteuil présidentiel, que de se voir offrir un strapontin dans la sphère étatique.
L’on comprend d’ailleurs, plus clairement son idée trouble de faire prolonger le mandat présidentiel de Wade jusqu’en 2014 pour organiser les prochaines élections présidentielles à cette date, auxquelles ne prendraient pas part le président de la République. Quitte à fouler au pied le calendrier républicain et à tripatouiller la constitution à sa convenance. Mais puisque personne n’est tombé dans son panneau, Idrissa Seck s’est donc radicalisé, semant, à tout va, la zizanie dans les rangs du Pds. Parce qu’en vérité, il avait décidé depuis longtemps de se présenter aux prochaines présidentielles.
Le seul sacrifice qu’il était prêt à consentir, était donc de patienter jusqu’en 2014 et de faire ainsi d’une pierre deux coups, puisque l’ « ogre Wade » serait ainsi hors course. Ce premier piège déjoué, Idy déroula son plan B. « Invalider la candidature de Wade » et se présenter à sa place au non du Pds. Un pari aussi tardif qu’improbable. Puisque depuis que le chef de l’Etat a annoncé sa volonté de briguer les suffrages des sénégalais en 2012, depuis les USA, il y a plus d’un an, son projet a rencontré l’adhésion de son parti et de ses fidèles alliés. Idy a toutefois eu le mérite d’abattre une dernière carte en poussant le comité directeur du Pds à statuer sur cette question qui semblait pourtant réglée depuis. Mais la sentence fut sans appel.
L’instance dirigeante du parti libéral n’avait pas hésité à plébisciter son secrétaire général national. Mieux encore, un congrès est en vue pour investir officiellement Me Abdoulaye Wade, candidat du Pds et de l’Alliance Sopi pour toujours en 2012. Mais c’était dit à l’avance. Idrissa Seck se présentera aux prochaines élections présidentielles quelles que soient les circonstances. Sinon comment expliquer ses agitations après la décision du comité directeur du parti ? Allant jusqu’à convoquer des élections primaires qui ne se justifiaient nullement dans ce parti, où le choix du candidat Wade a été fait depuis le début.
A la lueur des éclairages de ses « professeurs » étrangers, il continuait à proclamer l’invalidité de la candidature de Me Wade. Bien avant, et à la place du Conseil constitutionnel, seul habilité à trancher cette affaire. Avec une mauvaise foi à peine voilée, il déclara vouloir sauver le Pds d’une invalidation de la candidature de son secrétaire général national. Qu’Idy se présente alors, si telle est sa volonté ! Seulement, qu’il fasse preuve de courage politique.
En présentant sa candidature en dehors du Pds. La dernière réunion du comité directeur a retenu de proposer son exclusion à la commission de discipline du parti. Idy ne devrait pas attendre d’en arriver là. A moins qu’il veuille à tout prix récupérer les fruits d’une telle « brimade ».
Qu’à cela ne tienne, il parait que ngorsi a pris les devants selon ses proches et qu’il serait en train de peaufiner sa candidature. A les en croire, « à défaut d'être le candidat du Parti démocratique sénégalais-ce qu'il tentera d'obtenir jusqu'au bout-Idrissa Seck sera candidat sous la bannière d'une coalition de partis d'opposition ». Selon la même source, « une bonne partie du staff opérationnel de Seck est déjà mis au parfum.
L'ancien Premier ministre travaille en outre avec des communicants français qui ont déjà commencé à lui confectionner logo, portraits de campagnes et diverses affiches », avant de conclure que : « Idrissa Seck sera au rendez- vous de la présidentielle 2012, quelle que soit l'issue de son bras de fer engagé par le PDS ». Rappelons simplement au maire de Thiès qu’en politique, les vérités d’hier ne sont pas celles d’aujourd’hui. Certes, il avait terminé second des élections de 2007, derrière le candidat Wade. Un « exploit » qu’il aime rappeler à qui veut l’entendre. Mais depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, comme dirait l’autre.
Et il n’est pas dit que ses aveux circonstanciés dans le cadre d’une certaine affaire le laisse au même niveau d’estime aux yeux des sénégalais. En plus d’un contexte politique complètement différent de celui de 2007 avec de nouvelles figures dans les rangs de l’opposition qui peuvent très largement lui ravir la vedette. Dans tous les cas, qu’Idy se présente en 2012 sous sa propre bannière, ce n’est pas plus mal en définitive. La note était jouée à l’avance de toute façon. Mais attention à la gueule de bois, car le réveil risque d’être beaucoup trop brutal.
6 Commentaires
Senegalé
En Décembre, 2010 (13:26 PM)il est la ke pour les thunes comme tout le monde !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Douma
En Décembre, 2010 (13:32 PM)Rigina
En Décembre, 2010 (13:41 PM)Galsen Baby
En Décembre, 2010 (15:16 PM)Zi
En Décembre, 2010 (15:49 PM)Soul
En Décembre, 2010 (03:54 AM)Participer à la Discussion