Le maire de Sacré-Cœur-Mermoz, Barthélemy Dias, fait remarquer à Karim Wade que «300 milliards de FCfa, c’étaient la moitié du budget du Sénégal sous le régime d’Abdou Diouf. C’est une somme assez importante qu’on ne dépense pas comme ça sans donner des éclaircissements après livraison des chantiers». Il dit avoir entendu les responsables de l’Anoci. Mais malheureusement, Dias Fils n’est pas toujours satisfait du bilan de l’Anoci. À cet effet, il invite encore le président de l’Anoci, Karim Wade, à accepter de faire toute la lumière sur les chantiers de l’Anoci et cela, pour l’intérêt des populations. «Nous sommes en 2009, nous ne vivons plus au XVe siècle. Aujourd’hui, les populations exigent de la transparente et cela est valable pour tout le monde.» Pour lui, les gens devaient faire les choses de façon sérieuse et, dit-il, accepter le débat et la transparence. Le maire de Sacré-Cœur-Mermoz a estimé, hier, lors du Conseil municipal, qu’il faut qu’«on apprenne à faire les choses sérieusement». En tout cas, il reste convaincu qu’un jour, la vérité jaillira.
Pour ce qui est du dialogue politique, Barthélemy Dias a, néanmoins, félicité le Président Wade qui, selon lui, «il y a quelques mois, ne savait pas à quelle opposition se fier». Aujourd’hui, poursuit-il, «le Président Wade a reconnu qu’en face de lui, il y a une opposition. Cela est à féliciter». Barthélemy Dias a, dans le même sillage, souligné que «le président a bel et bien compris le message que la population lui a envoyé le 22 mars 2009. Toutefois, il invite le pouvoir et l’opposition à un dialogue sincère et porteur d’espoir. À l’entendre, les problèmes du Sénégal sont complexes et multiformes. «Il faut que l’on comprenne qu’à défaut de dialogue, il n’y a que les armes, et le Sénégal est un pays de dialogue. Nous avons toujours appelé le pouvoir au dialogue à travers les assises nationales. Pour ce qui est de la trésorerie de la mairie, «Barthe» et son équipe ont abattu un travail colossal, car en 2005, 2006 et 2007 la situation de la trésorerie était entre 12 et 14 millions FCfa. À ce jour, le recouvrement est estimé à 129 millions FCfa.
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