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S’adressant à la presse après avoir rendu publique la liste des 24 joueurs retenus pour le match amical international contre le Cap Vert le 11 août à Dakar, le sélectionneur national a indiqué que le retour de Diouf est conditionné.
« La porte n’est pas fermée pour Diouf, Tony Sylva, Henry Camara. Pourquoi on veut faire une fixation sur El Hadj Diouf ? Aujourd’hui, vu son rang double Ballon d’or africain 2001 et 2002, on a besoin de lui », a-t-il d’abord dit avant de soutenir que le joueur doit cependant écrire à la Fédération sénégalaise de football pour revenir sur sa décision de prendre sa retraite internationale.
Cette condition remplie, le joueur devra retrouver sa forme s’il veut rejouer en équipe nationale. Amara Traoré a servi ces explications suite aux questions des journalistes qui lui ont demandé de se prononcer sur l’invitation du chanteur Youssou Ndour.
Le roi du mbalax avait prié, à l’occasion d’un match de gala opposant musiciens et anciennes gloires dont des joueurs toujours en activité, à Amara Traoré de rappeler « celui qui n’a jamais triché avec le maillot national », en l’occurrence Diouf.
Attendu par la presse suite à ce plaidoyer, Amara Troaré qui avait fait la moue lors de la demande de Youssou Ndour, a trouvé, semble-t-il la parade, pour fermer la porte au « bad boy » dont beaucoup ne veulent plus entendre parler de lui en équipe nationale.
Rien n’indique qu’une lettre de Diouf à la FSF amènerait le sélectionneur à l’appeler et ce quelle que soit sa forme. Amara Traoré, qui est seul maître à bord pour le choix des internationaux, a le pouvoir de faire revenir Diouf en sélection. Il suffit qu’il le sélectionne.
En 2008, malgré toutes les tentatives pour faire revenir en sélection Mamadou Niang et Souleymane Diawara (Marseille) pour le dernier match de groupe qualificatif à la CAN et au Mondial 2010 contre la Gambie, le sélectionneur Lamine Ndiaye s’était montré inflexible.
La question que se posent les observateurs est de savoir si Diouf a encore les jambes pour jouer en équipe nationale et surtout si son côté tentaculaire et « bad boy » qui ont fait beaucoup de bruit dans la tanière, cadrent avec le projet des sélectionneurs.
Sur cette question essentielle, Amara Traoré n’a rien dit.
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