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Seulement, jusqu’ici les choses semblent rester en l’état. Il n’y a en effet aucun acte officiel posé par le président Wade allant dans le sens de ces retrouvailles avec son ancien homme de confiance. Mieux, Me El hadji Amadou Sall, porte-parole de la présidence de la République avait –timidement certes- démenti les allégations du journal du groupe Sud communication.
C’est qu’entre Abdoulaye Wade et Idrissa Seck, la machine des négociations grince depuis quelques temps. Et c’est surtout au niveau de la forme que les choses semblent coincer. C’est en tout cas la révélation faite par l’hebdomadaire parisien « Jeune Afrique » dans la rubrique « Confidences » de son dernier numéro-double 2450 et 2451. En effet, sous le titre : « Sénégal : Idy, Wade et le pardon », le journal révèle que « l’ex-Premier ministre Idrissa Seck tente encore de recoller les morceaux avec Wade. » Selon « Jeune Afrique », Idrissa Seck a demandé à son notaire Me Nafissatou Diop de « prendre langue avec le président Wade par le biais de son chef de cabinet Pape Samba Mboup. » Et c’est en début décembre que Mboup a reçu à son domicile la notaire d’Idrissa Seck alors que Wade était en voyage à Paris. « Idrissa Seck reconnaît ses erreurs dues à son entourage. Il souhaite retrouver le président pour lui demander pardon et réintégrer le parti. » Voilà ce que Me Nafissatou Diop aurait dit à Pape Samba Mboup. Comme toute réponse, Wade, informé de la demande d’Idrissa Seck, lui aurait demandé de faire une déclaration publique dans laquelle il reconnaît ses erreurs. Et Wade serait engagé à le recevoir si cette condition est remplie.
Cependant, si l’on en croit nos confrères de « Jeune Afrique », Idrissa Seck a demandé un délai de réflexion. Conscient qu’il est que Wade reste un as quand il s’agit de poser des pièges à ses adversaires politiques. Et une chose est sûre : en cas d’échec de ses négociations avec Wade, Idrissa Seck risque de rester isolé sur la scène politique sénégalaise.
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