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La Cnts/Fc en a ras-le-bol des tracasseries policières et administratives auxquelles sont confrontés les transporteurs routiers, surtout ceux qui s’activent dans le transport transfrontalier entre le Sénégal et le Mali.
Profitant de la conférence de presse des travailleurs de la société de transport urbain Dakar Dem Dikk (Ddd), son secrétaire général, Cheikh Diop, a indiqué que sa centrale syndicale ne pouvait plus supporter les conditions de travail difficiles des transporteurs. ‘Ceci est inacceptable. La Cnts/Fc ne peut plus accepter cette situation et ne peut plus rester passive devant cette injustice’, a affirmé Cheikh Diop, soulignant que le secteur connaît, depuis plusieurs années, d’énormes difficultés qui continuent de pourrir le quotidien des transporteurs. A titre d’illustration, il a affirmé que certains camionneurs en partance pour le Mali ‘subissent tellement de tracasseries policières et douanières que certains d’entre eux ont fini par renoncer de desservir cette destination’. Or, rappelle-t-il, sa centrale syndicale et l’Etat étaient tombés d’accord pour mettre fin au ‘laxisme’ des autorités administratives face aux tracasseries subies par les transporteurs. ‘Nous avons tenté, par le biais d’un partenariat avec les autorités, de trouver une solution définitive à ces problèmes’, a-t-il indiqué, avant de dénoncer la mise à l’écart des professionnels du transport dans la privatisation et la gestion des gares routières.
Cependant, de l’avis du secrétaire général de la Cnts/Fc, le routier n’est pas l’unique secteur du transport à connaître des difficultés. Et Cheikh Diop d’énumérer que ‘le transport routier avec Ddd, le transport ferroviaire avec Transrail, le transport des hydrocarbures et le transport aérien, avec les travailleurs de la défunte compagnie Air Afrique, baignent tous dans des difficultés’.
Sur un autre registre, Mamadou Goudiaby, le responsable syndical de Dakar dem dikk, a indiqué que son entreprise avait failli à sa mission dans le cadre de la rentrée scolaire puisqu’elle n’a pas pu mettre de bus en nombre suffisant à la disposition des usagers. Mais, cette faute, à l’en croire, incombe non pas aux travailleurs, mais plutôt à la direction. Mamadou Goudiaby, qui a fait savoir que plus de cent bus étaient à l’arrêt par manque de pièces de rechange, ajoute que les travailleurs avaient, depuis le mois de juin dernier, prévenu la direction, mais en vain. ‘Malheureusement, cette dernière n’a rien fait pour réparer les bus en panne’, a-t-il indiqué.
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