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Selon ses explications, ‘c'est à la veille des élections que les autorités ont accordé, à 100 %, aux corps militaires une augmentation de leur indemnité’.
Par exemple, avance-t-il, ‘au moment où ils ont, maintenant, à 70 000 de francs d'indemnité de logement, nous traînons avec 25 000 ou 35 000, selon que l'on soit simple gardien de la Paix ou brigadier’. Une injustice d'autant plus injustifiée que ‘nous sommes tous recrutés sur la base du même diplôme, sommes de la même hiérarchie’, se désole-t-il avant de préciser que ‘c'est pour lui (le président de la République) montrer que nous ne sommes pas contents de cette mesure que nous avons refusé de voter’. Surtout que ‘les favorisés ne font pas plus que nous’. Et pour étayer ses propos, l'agent de la circulation soutient que ‘lorsque le Caporal Daouda Samb a forcé les grilles du Palais présidentiel, c'est un des nôtres qui réglait la circulation devant le Palais qui a réussi à le neutraliser’. Un exemple pour rappeler aux autorités que ‘nous ne méritons pas ce traitement discriminatoire’. D'autant que ‘même lors de ses déplacements, ce sont les policiers qui assurent le jalonnement, du Palais jusqu'à l'intersection entre la route de l'aéroport et la Voie de dégagement Nord (Vdn)’. Et le policier de penser que ‘le seul fait de nous voir sur la route devait être suffisant pour qu'il (Me Wade) ne nous traite pas en parents pauvres’.
Son trop-plein vidé, l'agent de la circulation n'a pu s'empêcher de prier pour que ‘cette situation ne soit pas l'expression d'un traitement discriminatoire, mais l'expression d'une lenteur administrative’. Surtout qu'on leur a fait croire qu'un projet de réforme des statuts de la Police est dans le circuit. Un projet qui voudrait que le recrutement des gardiens de la Paix soit effectué à partir du Bfem.
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