ASI24 – (Dakar) Le secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (AFP), Moustapha Niasse a posé un acte en vue des primaires au sein de la coalition de l’opposition, Bennoo Siggil Senegaal, pour la présidentielle 2012, en soutenant qu’il est « prêt » à « se ranger derrière Ousmane Tanor Dieng ou Macky Sall », si le « choix » se fait « démocratiquement », a constaté ASI24.
Moustapha Niasse s’exprimait lors de l’émission « La Tribune » diffusée dimanche en simultanée par la chaîne privée de télévision privée Canal Info News et la radio également privée Océan FM. Il a, par ailleurs, déclaré que « Bennoo Siggil Senegaal (une coalition de l’opposition) a intérêt à avoir un seul candidat pour 2012 » (la présidentielle ».
Précisant que son parti n’a « jamais déclaré sa candidature », Moustapha Niasse, clos le débat pour ce qui concerne son parti et lui, à propos de la candidature plurielle ou individuelle en cours dans le cercle de la coalition. « Si Bennoo l’investit (Ousmane Tanor Dieng), je n’y trouve aucun inconvénient et je suis prêt à me ranger derrière lui », a-t-il affirmé.
Ajoutant qu’il en sera de même si c’est Macky Sall qui est investi. « Si Macky Sall est investi, tout le monde doit le suivre ». Sur cette question Moustapha Niasse, affichant une position opposée à celle de Macky Sall, ancien bras droit et Premier ministre du président Wade, rejoint le secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, qui a tenu aussi le même discours, se disant prêt à se ranger un autre candidat.
Cependant, en insistant sur le « choix démocratique » du candidat de Bennoo, Moustapha Niasse, tout comme Tanor Dieng mettent en avant des primaires pour départager les partis, même si le terme et encore moins la formule n’ont pas été cités nommément par les deux leaders.
Cette phrase : « Si Macky Sall est investi, tout le monde doit le suivre mais que le choix se fasse démocratiquement » est toutefois assez claire, l’explication qui suit fait croire à des primaires.
« Je n’ai pas de fixation sur les personnes. Qu’il soit un homme ou une femme, je serai d’accord (…) que le candidat soit une personne ouverte et expérimentée. Il faut que le candidat puisse s’occuper des préoccupations des populations et qu’il ne touche pas aux deniers publics ».
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