L’éducation et la santé traversent une zone de turbulence. Ces deux secteurs-clés pour le développement de la société à tous les niveaux connaissent des dysfonctionnements qui affectent dans sa globalité la santé des citoyens, mais également l’avenir d’une génération. À ce propos, l’avocat Wade et professeur de surcroît trouvera-t-il les bonnes méthodes de prévention pour sauver l’éducation et la santé qui, de l’avis du gouvernement engouffrent une grosse part du budget. Dans tous les cas, les populations attendent de voir Wade en véritable médecin.
Ironie du sort, malgré une crise de plusieurs années, l’éducation à elle seule se paye la facture de 42 % du budget. Immense, selon l’entendement, mais dans tous les cas, ce secteur soufre jusqu’au plus creux des tables-bancs. En effet, ce sont littéralement l’ensemble des organisations syndicales qui, chaque jour, montent au créneau pour annoncer des journées d’action comprises entre débrayages, rétention de notes et grève générale. Rares étant les « défaillants ». Sur le même registre, le secteur de la santé traverse la même situation de crises. Comme remède pour les malades, des salles d’examen, des blocs opératoires presque dégarnis. Le corps de la santé réclamant des indemnités, le départ d’un directeur, le maintien d’un gynécologue, ou de meilleures conditions de travail, entre autres. Pourtant, ces mouvements d’humeur ne sont pas sans effets négatifs. Si les potaches voient leur niveau baissé, en plus de plusieurs semaines sans classe, les malades qui quittent des endroits divers restent sans soins ou ne reçoivent que le service minimum. Une situation qui, de l’avis des Sénégalais, ne doit plus perdurer du fait des conséquences désastreuses qu’elle peut engendrer. Et pour cause. Si les élèves dans l’ensemble des localités formulent le même souhait qui est "étudier et seulement étudier", les professeurs pour leur part ne sont pas encore prêts à regagner de manière définitive les salles de classe. Constat pareil pour les hôpitaux du Sénégal comme l’hôpital général de Grand-Yoff qui depuis plusieurs semaines traverse une réelle crise. À ces différentes constations, tous les regards sont tournés vers Me Wade qui assure que 40 % du budget sont injectés dans l’éducation. Mieux, les fameux dépassements budgétaires concernent également les établissements hospitaliers. Dans la même foulé que des voix se lèvent pour s’interroger sur une chose essentielle ; à savoir, si l’avocat Wade doublé du professeur qu’il est, peut-il aussi être bon médecin ? La réponse tardant à tomber, des vies sont menacées dans des hôpitaux sans gros moyens et des grèves répétitives. L’école pour sa part attend le « bon médecin » Wade pour une intervention chirurgicale qui la sauvera d’une éventuelle année sans niveau. Dans les universités d’une probable année invalide ou tout simplement blanche.
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