La volonté du président de la République, Maître Abdoulaye Wade de se faire succéder par son fils biologique, Karim Meïssa WADE à la tête de l’Etat du Sénégal continue d’alimenter la chronique et, cette fois-ci, au niveau international. Selon le Mensuel Afrique – Asie édité par la SARL de presse AFRIAM basée à Paris, le Pape du SOPI est loin de surseoir son projet de «monarchiser» le pouvoir. Il est poussé à cela par la première Dame, Madame Viviane WADE.
Le mensuel commence par revenir sur les raisons qui ont motivé, depuis un certain temps, le chef de l’Etat sénégalais à vouloir placer son fils à la tête de la Magistrature Suprême. Il souligne que c’est sa mère, Viviane Vert WADE, qui l’a voulu la première : «Des sources proches de l’entourage présidentielle sénégalais indiquent que l’idée du Président Abdoulaye WADE d’avoir pour successeur son fils, le très controversé Karim, serait venue de son épouse, Viviane WADE. A en croire ces sources, Viviane WADE se battrait depuis des années pour devenir la mère du futur président de la République, après avoir été Première Dame du pays en 2000. Face à l’activisme déployé pour traduire ses rêves en réalité, Abdoulaye WADE aurait finalement rallié le projet. Seul hic : au Sénégal, la monarchie n’existe pas et tout Président doit être élu au suffrage universel direct et secret», a fait remarquer le mensuel Afrique-Asie. Les confrères de Majed Nehmé sont largement revenus sur le plan A concocté par le Palais présidentiel sénégalais, aux fins de réaliser, sans encombres, le rêve : «Et la première fois que WADE fils s’est présenté à une élection, les locales du 22 Mars dernier, il a mordu la poussière». Selon toujours les infos relayées par le mensuel, la défaite du fils chéri n’a pu tétaniser l’ardeur du père à le placer aux «affaires» : «Stoppé net dans son élan vers le fauteuil présidentiel par le vote sanction des sénégalais, Karim WADE a pu éviter la longue traversée du désert grâce à l’intervention opportune de son père, qui en a fait un Super – Ministre et un Vice – Président de fait. A Dakar, on ironise volontiers sur ce Ministre d’Etat de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures, qualifié de «Ministre d’en haut et d’en bas» ou encore Ministre du Ciel et de la Terre», ces prérogatives allant du secteur aérien au secteur terrestre. Ce portefeuille surdimensionné fait de son titulaire le véritable numéro 2 du pays, au point que les observateurs se demandent si la loi portant la création d’une Vice-présidence, votée à la mi-mai par le Parlement, n’a été taillée sur pièce pour narguer le peuple qui a osé rejeter Karim», ont fait observer nos confrères.
Article paru dans La Voix Plus
1 Commentaires
Senerusse
En Décembre, 2011 (12:33 PM)Participer à la Discussion