Accusé d'outrage à agent dans l'exercice de ses fonctions, le lutteur Malick Gningue, alias Building, risquait une peine ferme allant d'un à trois mois d'emprisonnement assortie d'une amende. Arrêté dimanche dernier, au cours d'un match de navétanes, le lutteur a été conduit, mardi, au tribunal pour se faire notifier son déferrement. «Heureusement» que l'administration avait déjà fermé ses portes. Ce qu'il l'a ramené à la police des Parcelles assainies. Après 48 heures de garde à vue, le tombeur de Gouye Gui et de Malien a été relâché. Dans cet entretien, Building raconte sa mésaventure avec ce policier qu'il accuse d'être un «menteur» pour l'avoir offensé puis diffamé.
Walf Grand-Place : Vous sortez d'une garde à vue suite à une altercation avec un policier ? Que s'est-il passé ?
Building : J'ai été relâché le mardi après-midi. Après 48 heures de garde à vue. On m'avait pourtant emmené pour me déférer. Mais, par la grâce de Dieu, je n'avais pas de place et ils ont été obligés de me ramener à la police. Au tribunal, on leur a dit que nous étions arrivés en retard et que les gens avaient fini de faire les papiers pour le déferrement.
Que s'est-il réellement passé entre vous et les policiers ?
Dimanche après-midi, mes fans se réunissaient. Et pour gagner du temps, je me suis dit pourquoi ne pas aller faire un tour au stade pour regarder mon équipe, le temps qu'ils terminent. J'y suis allé. Quelques minutes après, ils m'ont téléphoné pour me demander de venir assister à la clôture de la réunion. Je suis descendit. Au portail, j'ai salut gentiment le policier à qui j'ai demandé de me laisser sortir pour aller faire des courses. D'un ton zélé, il m'a répondu : «Si tu sors, tu ne rentreras plus.» Le portier est intervenu, il a dit niet. Je lui ai dit : «Chef, dimbalima rek, aidez-moi.» Comme je le suppliais, je suis sorti du stade sans m'en rendre compte. Il m'a dit : «Voila, vous êtes dehors. Et vous n’allez plus remettre les pieds ici. » Je suis parti voir rapidement mes fans.
Etes-vous retourné au stade après la réunion de vos fans ?
À mon retour, je courais. Dès mon arrivée, je lui ai redemandé de me laisser passer. Il m'a dit : «tu ne vas pas passer. Tu joues au malin en te faisant passer pour une star. Vous jouez au célèbre lutteur. Je lui ai intimé l'ordre de lâcher mon pantalon. Sans comprendre ce qui se passe, un autre policier, casque à la tête, a couru pour venir me donner un coup de tête sur la bouche. Il m'a ainsi mis Ko. Regardez, je ne me suis toujours pas remis (il montre ses lèvres enflées). Mon nez était affecté. En une fraction de secondes, tous les policiers sont venus s'enquérir de la situation.
Building : J'ai été relâché le mardi après-midi. Après 48 heures de garde à vue. On m'avait pourtant emmené pour me déférer. Mais, par la grâce de Dieu, je n'avais pas de place et ils ont été obligés de me ramener à la police. Au tribunal, on leur a dit que nous étions arrivés en retard et que les gens avaient fini de faire les papiers pour le déferrement.
Que s'est-il réellement passé entre vous et les policiers ?
Dimanche après-midi, mes fans se réunissaient. Et pour gagner du temps, je me suis dit pourquoi ne pas aller faire un tour au stade pour regarder mon équipe, le temps qu'ils terminent. J'y suis allé. Quelques minutes après, ils m'ont téléphoné pour me demander de venir assister à la clôture de la réunion. Je suis descendit. Au portail, j'ai salut gentiment le policier à qui j'ai demandé de me laisser sortir pour aller faire des courses. D'un ton zélé, il m'a répondu : «Si tu sors, tu ne rentreras plus.» Le portier est intervenu, il a dit niet. Je lui ai dit : «Chef, dimbalima rek, aidez-moi.» Comme je le suppliais, je suis sorti du stade sans m'en rendre compte. Il m'a dit : «Voila, vous êtes dehors. Et vous n’allez plus remettre les pieds ici. » Je suis parti voir rapidement mes fans.
Etes-vous retourné au stade après la réunion de vos fans ?
À mon retour, je courais. Dès mon arrivée, je lui ai redemandé de me laisser passer. Il m'a dit : «tu ne vas pas passer. Tu joues au malin en te faisant passer pour une star. Vous jouez au célèbre lutteur. Je lui ai intimé l'ordre de lâcher mon pantalon. Sans comprendre ce qui se passe, un autre policier, casque à la tête, a couru pour venir me donner un coup de tête sur la bouche. Il m'a ainsi mis Ko. Regardez, je ne me suis toujours pas remis (il montre ses lèvres enflées). Mon nez était affecté. En une fraction de secondes, tous les policiers sont venus s'enquérir de la situation.
Dès qu'on leur dit que c'est un lutteur qui joue au plus fort, ils commencent à me frapper avec leurs armes. Heureusement que j'étais plus fort qu'eux. Je les ai tous neutralisés. Ce qui a été une humiliation pour eux. Leur chef était plus raisonnable. Lorsque les jeunes de mon quartier s'y sont mis en jetant des pierres, il m'a demandé de les calmer. On a arrange les choses. La situation est revenue à la normale. Comme j'étais menotté, le chef a demandé à ses éléments de me libérer. L’un d'entre eus a soutenu qu'il avait perdu les clés des menottes. Il craignait que je me venge. On a du coup demandé ¬à ce que je sois acheminé à la police. À notre arrivée, il a inventé des histoires en racontant que je l’ai mis Ko. Sans me demander quoi que ce soit, on m'a mis dans le violon. Ses supérieurs m'en voulaient.
Vous ne l'avez pas frappé ?
Du tout, je l'ai laissé faire. C'est ce qu'il a raconté, mais c'est faux. Ils voulaient me blesser. Les policiers ont usé de toutes leurs forces. Pourtant le premier limier n'avait pas pour objectif de me faire du mal. C'était une blague de mauvais goût. Le mardi, ils m'ont dit que j'allais être déféré. Ce qui n'a pu se faire. Ils m'ont ramené puis libéré dans l'après-midi.
Vous soutenez que le policier vous a accusé à tort ?
Effectivement. Je ne compte pas porter plainte pour laver mon honneur pour la seule et simple raison que Dieu a rendu sa justice. S'il avait voulu, je serais déféré. Cependant, Dieu a dit non. Si on m'avait déféré, ce serait catastrophique. J'ai vu un policier très gentil qui me remontait le moral. Le problème, c'est qu'on nous prend tous pour des c... Ce qui n'est pas le cas de tous les lutteurs. Mon éducation ne me permet pas certaines choses. Je ne suis pas le genre de lutteurs incorrects.
Pourquoi n'avez-vous pas accepté de regagner votre place?
Je n'étais pas dans une prison et j'avais des choses à régler. Sur leur procès-verbal, ils ont raconté du n'importe quoi, que des contrevérités. Ce qui me fait mal dans cette affaire, c'est que j'ai été offensé puis diffamé. Il n'a fait que mentir.
Vous ne l'avez pas frappé ?
Du tout, je l'ai laissé faire. C'est ce qu'il a raconté, mais c'est faux. Ils voulaient me blesser. Les policiers ont usé de toutes leurs forces. Pourtant le premier limier n'avait pas pour objectif de me faire du mal. C'était une blague de mauvais goût. Le mardi, ils m'ont dit que j'allais être déféré. Ce qui n'a pu se faire. Ils m'ont ramené puis libéré dans l'après-midi.
Vous soutenez que le policier vous a accusé à tort ?
Effectivement. Je ne compte pas porter plainte pour laver mon honneur pour la seule et simple raison que Dieu a rendu sa justice. S'il avait voulu, je serais déféré. Cependant, Dieu a dit non. Si on m'avait déféré, ce serait catastrophique. J'ai vu un policier très gentil qui me remontait le moral. Le problème, c'est qu'on nous prend tous pour des c... Ce qui n'est pas le cas de tous les lutteurs. Mon éducation ne me permet pas certaines choses. Je ne suis pas le genre de lutteurs incorrects.
Pourquoi n'avez-vous pas accepté de regagner votre place?
Je n'étais pas dans une prison et j'avais des choses à régler. Sur leur procès-verbal, ils ont raconté du n'importe quoi, que des contrevérités. Ce qui me fait mal dans cette affaire, c'est que j'ai été offensé puis diffamé. Il n'a fait que mentir.
11 Commentaires
Lutteur
En Septembre, 2011 (20:54 PM)Dioping
En Septembre, 2011 (20:54 PM)-
Sur le bout des doigts kegn! Gros mensonge!
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+1
-0
Signalier
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{comment_ads}Reply_author
En Août, 2022 (17:38 PM)Mo
En Septembre, 2011 (20:58 PM)Dioping
En Septembre, 2011 (21:05 PM)Vvvvvvvvvvvvvvvvv
En Septembre, 2011 (23:39 PM)Buil Dingue
En Septembre, 2011 (01:53 AM)Kandaw
En Septembre, 2011 (01:56 AM)Bamba
En Septembre, 2011 (01:59 AM)Economi
En Septembre, 2011 (11:43 AM)Niit
En Septembre, 2011 (19:35 PM)Pape Cheikh
En Septembre, 2011 (11:08 AM)Participer à la Discussion