Les associations de lutte contre les violences faites aux femmes ne sont pas contentes de la prouesse des enseignants, militaires et sapeurs-pompiers. Selon elles, 111 cas de grossesse en milieu scolaires dont ils sont les auteurs ont été répertoriés.
L’année scolaire 2008/2009 vient d’être bouclée.
Et le décompte des résultats catastrophiques n’est pas encore terminé. Alors que les autorités académiques s’alarment pour les résultats scolaires qui dégringolent d’année en année, les associations féminines, elles, ont d’autres soucis.Elles veulent venir à bout des grossesses précoces, surtout en milieu scolaire.
Malheureusement le constat est que dans le Fouladou ce sont les fonctionnaires qui sont les « engrosseurs » professionnels. Pour cette année scolaire, cent onze (111) cas de grossesse ont été dénombrés dans les établissements du Fouladou. Des grossesses occasionnées par des enseignants, des militaires, des sapeurs-pompiers, des policiers, des gendarmes…
Ce qui fait sortir les organisations féminines qui luttent contre les violences faites aux femmes de leurs gonds. Elles l’expliquent par la pauvreté . Selon ces dames « amazones », les filles sont obligées de se donner pour subvenir à leurs besoins vestimentaires et en fournitures.
C’est pourquoi, elles sont vulnérables surtout face aux fonctionnaires qui peuvent subvenir à leurs besoins en contrepartie de leurs faveurs. D’où les grossesses nombreuses dont ils sont les auteurs.
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