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Répartis en deux groupes de travail, les auditeurs étaient appelés à faire sortir tous les aspects d’un bon dossier de candidature pour un événement sportif majeur comme les Jeux de la Francophonie. De la justification de la candidature au contexte historique de la Francophonie jusqu’au dossier médias, en passant par les infrastructures sportives et culturelles (stades de compétition, terrains d'entraînement, théâtres, salles de spectacle), tout a été passé en revue. De l'accueil (hôtel, sites d'hébergement et village des Jeux), au protocole, en passant par l’assurance, la programmation des compétitions, le transport international et interne, les procédures d'obtention de visa, la sécurité, la santé, la billetterie etc., sont bien des aspects d'une candidature qui ont été abordés.
Le groupe 1 qui a plaidé l'organisation des Jeux à Dakar, en juillet 2017, et dont le travail a été présenté par Alioune Badara Diagne, était composé de Rokhaya Pouye «Aya», Anna Adélaïde Konaté, Seydou Diagne, Alpha Sylla, Pierre Ndiaye, docteur Faly Cissé et Mamadou Bakary Traoré. Le groupe 2, qui avait comme porte-voix Émile Clément Diouf, était constitué de Mamadou Wane, Mamadou Ndiaye, Ibrahima Ndoye, Amadou Ndiaye, Mamadou Sylla, Amar Bodji, ainsi que Abdoulaye Dabo et Bounama Dièye. Il a défendu la candidature du Sénégal (Dakar) pour abriter les Jeux du 8 au 17 octobre 2017.
À la suite des deux exposés, le jury présidé par le doyen de la Faculté de droit, Issac Yakhoba Ndiaye et qui comptait aussi en son sein les professeurs Abdoulaye Sakho, Fara Mbodj et Moussa Samb, le directeur de la Haute compétition, Ameth Dieng, le journaliste-formateur Mamadou Koumé, Doudou Ndoye et Garang Coulibaly, a fait l'évaluation et formulé quelques observations. Il a été ainsi reproché aux dossiers leur manque de profondeur pour ce qui est du volet financier (budget) et la qualité des ressources humaines nationales. La prise en compte superficielle des aspects marketing et médias, notamment la télévision, a aussi été relevée. Tout comme les questions de prééminence du droit sportif international sur le droit positif national.
Et après s'être retiré durant une bonne vingtaine de minutes pour délibérer, le jury a révélé, à travers son président, qu'il n'avait pu s'accorder sur la supériorité d'un dossier sur l'autre. Mais par consensus, le jury a finalement décidé d'accepter, ex-aequo, le travail proposé par les deux groupes et de leur donner la note de 17 sur 20. En outre, il a formulé des recommandations afin de «rendre le dossier du Sénégal plus vendable».
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