Sans doute l’affaire opposant Mody Niang à Cheikh Amar «sera désormais tranchée par la justice sénégalaise». Traduit devant celle-ci pour «diffamation et diffusion de fausses nouvelles, le grand contributeur Mody Niang risque gros (…). Selon une source digne de foi, il n’y aucune preuve pour justifier les accusations. Décidément, le grand contributeur et pourfendeur du chef de l’Etat, Mody Niang est en garde à vue à la division des investigations criminelles (Dic). N'est-il pas une assertion (…) pour mettre les bâtons dans les roues à cet écrivain qui a longtemps critiqué les réalisations du président de la République Me Abdoulaye Wade? En tout cas, la Dic veut coûte que coûte que M. Niang s’explique sur les 26 milliards de francs Cfa que l’Anoci aurait versés à l’entrepreneur Cheikh Amar de Tse pour les besoins des travaux de construction des villas présidentielles. C’est vers les coups de 9h que l’écrivain s’est présenté à la divisons des investigations criminelles (Dic). Selon des sources sûres, l’audition n’a commencé qu’à 14h. Ainsi, avant la coupure du jeûne, Mody Niang est sorti de la Dic, allant vers sa voiture. Après, le grand contributeur a laissé entendre que «je dois encore retourner à la Dic». Du coup, le grand contributeur et pourfendeur du chef de l’Etat, Mody Niang est en garde à vue à la division des investigations criminelles (Dic). «Cheikh Amar avait bénéficié de 26 milliards pour les maisons présidentielles qui sont toujours virtuelles». Ces propos tenus par Mody Niang ont indubitablement choqué l’entrepreneur Cheikh Amar. En tout cas, une autre audition est prévue ce vendredi. L’on nous apprend que l’analyste politique sera déféré au parquet.
Très amer, ce dernier «n’a pas hésité à saisir le procureur de la République d’une plainte pour «diffamation et diffusion de fausse nouvelles». Ainsi, la plainte a été déposée ce mardi 16 septembre 2009 vers les coups de 12 heures. D’ailleurs, nos sources renseignent que «l’entrepreneur a été entendu «ce mardi de 16h 30 par les éléments de la Division des investigations criminelles». Notons que cette affaire remonte à la semaine dernière. C’était lors d’une rencontre de l’Alliance nationale des cadres du progrès (Ancp), sur la gouvernance économique au siège de leur parti sis, Sacre Cœur, que Mody Niang avait fait ces révélations. Du coup, la Dic veut coûte que coûte que M. Niang s’explique sur les 26 milliards de francs Cfa que l’Anoci aurait versés à l’entrepreneur Cheikh Amar de Tse pour les besoins des travaux de construction des villas présidentielles.
Pour rappel, l’écrivain n’a que 63 ans. Mody Niang ne «s’essouffle pas pour défendre son pays contre la politique de gestion désastreuse du régime de Abdoulaye Wade qu’il accuse d’avoir dévoyé et vidé de toute sa quintessence l’Alternance politique à laquelle il a contribué, à sa manière». Lors de la cérémonie de dédicaces de son dernier ouvrage sur un Président atypique : Abdoulaye Wade. Il a, «une nouvelle fois, attrait le chef de l’Etat dans l’espace public sénégalais pour le trainer, encore, dans la». Mody Niang, écrivain et analyste politique. Son quatrième livre est intitulé «un vieux président face à lui-même - Autoglorification, affabulations et calomnies, aux éditions Les Sentinelles». Une fois de plus, sa réflexion s’est portée sur Abdoulaye Wade qui «est à l’origine des malheurs sénégalais.»
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