Construire 1.500 salles de classe. Tel était l’objectif minimal planifié par le ministère de l’Education. Mais depuis trois ans, des difficultés de plusieurs ordres font que cet objectif est loin d’être atteint.
La Direction de la planification et de la réforme de l’éducation (Dpre) a organisé un atelier de deux jours à Dakar, avec tous les partenaires financiers et techniques. L’objectif de cet atelier, qui se résume à diagnostiquer et faire le point sur les constructions et équipements scolaires, s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de mécanismes de mise en œuvre des constructions scolaires et permettre au comité de coordination et de suivi des constructions et équipements scolaires de faire le point sur les programmes élaborés ou en cours de d’exécution. Selon le directeur des Constructions scolaires, Ousmane Diop, les conclusions issues de la première phase du Pdef ont montré que les objectifs ne sont pas atteints pour plusieurs raisons. Il s’agit, dit-il, entre autre, de l’insuffisance des ressources, du démarrage tardif des travaux, la délocalisation des sites, le non respect des engagements de certaines entreprises et le manque de coordination et d’harmonisation des programmes. Au sortir de l’atelier, des mesures d’amélioration de la programmation des infrastructures seront prises. Aussi l’établissement d’une carte scolaire prospective servant de cadre à la programmation des investissements et l’implication des structures comme les Agences régionales de développement (Ard) dans le processus de programmation, constituent, parmi tant d’autres, des mesures d’amélioration de la planification des infrastructures scolaires. En présidant les travaux, le ministre de l’Education a donné des directives pour que le budget de 2010 travaille à terminer tous les chantiers, avant d’entamer les nouveaux programmes.
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