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C’est précisément dans l’après-midi à 16 heures que la cérémonie d’installation des 150 nouveaux députés aura lieu. Elus à l’issue d’élections contreversées, du fait du boycottage par une bonne partie de l’opposition du scrutin du 3 juin dernier, la plupart de ces députés sont majoritairement de la Coalition Sopi. D’autres formations politiques, comme celle de Modou Diagne Fada, proches du Pds, siègeront à l’Assemblée nationale. Cette institution, désormais la troisième dans la hiérarchie, ouvre une nouvelle législature dans un contexte politique marqué par une crise politique aiguë. L’opposition ne reconnaît en effet pas l’Assemblée nationale issue des dernières élections auquelles elle n’a pas participé. Il s’y ajoute l’érection annoncée d’une nouvelle institution, le Sénat en l’occurence, avec un Président qui pourra légalement remplacer le chef de l’Etat en cas de vacance du pouvoir. Ce qui fait dire aux spécialistes que l’Assemblée nationale n’est plus le lieu de grands enjeux. Avec l’installation des députés, une question se pose liée à celui qui va présider aux destinées de cette institution. En effet, l’actuel Premier ministre Macky Sall est annoncé à la présidence de l’Assemblée nationale au moment où l’on annonce une femme pour le remplacer à la Primature.
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