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Selon Aby Ngom, le mariage est célébré le premier jeudi du mois de ramadan 2009. Quelque temps après, le Français rentre chez lui, mais continue à entretenir son épouse depuis l'hexagone, par l'entremise de son ami et collaborateur Ibrahima Sakho. Cependant, au courant du mois de mars 2010, l'oncle d'Aby, le vieux Balla Ngom, grand frère de son père informera Ibrahima Sakho. Et cerise sur le gâteau, le 12 avril dernier, Aby accouche d'un enfant. C'est-à-dire sept mois après son mariage avec Philippe. Ibrahima Sakho, informe son ami Philippe qui, très déçu par sa dulcinée, l'accuse avec son père Mamadou Ngom, d'escroquerie au mariage. Il réclame alors le remboursement intégral de sa dot estimée à 3,6 millions de francs Cfa. Parce que pour lui, Aby et son papa savaient parfaitement qu'elle était enceinte de deux mois, d'un autre homme, au moment du mariage. Et qu'elle voulait lui faire porter le chapeau, en se mariant avec lui. Ce qu'il considère comme une escroquerie à son encontre.
L'affaire est ainsi portée au tribunal. À la barre, Aby Ngom reconnaît être enceinte de quelqu'un d'autre. Mais, elle soutient mordicus qu'elle n'était pas consciente de sa grossesse au moment de se marier avec Philippe. Et que son père n'a été au courant qu'à un mois de l'accouchement. À la question suivante du juge : comment avec deux mois de retard de ses menstruations, elle n'a pu soupçonner son état ? Elle répond que ces retards étaient récurrents avec elle. Pour Ibrahima Sakho, représentant la partie civile, absente du pays, Aby ne peut pas ignorer son état de grossesse, car elle en est à sa deuxième expérience. Et que l'enfant qu'elle vient de mettre au monde est son deuxième gosse.
Le représentant du ministère public a requis l'application de la loi. Le délibéré est fixé au 24 juin prochain.
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