Cette situation qu'ils jugent 'scandaleuse', découle, selon eux, d'un laxisme de la part des autorités du pays. Mais surtout du Premier ministre Macky Sall qui tarde à signer leur acte de nomination. Lequel document permettrait à ces professeurs de percevoir leurs salaires. 'Tout a été fait au niveau du ministère de l'Education avec qui, nous avons tenu des négociations en décembre 2005. Le document comportant le décret de recrutement avait été déposé à la Primature. Depuis lors, rien n'a été fait', constate le coordonateur du collectif des professeurs sortants des écoles de formation, Abou Bâ. Lui et ses camarades accusent le Premier ministre Macky Sall de manquer de considération à leur égard. Car, 'au lieu de régler les problèmes qui assaillent les Sénégalais, en général, les enseignants, en particulier, le Premier ministre préfère aller à l'intérieur du pays pour y mener une campagne électorale', font remarquer les membres du collectif.
En attendant que le gouvernement se penche sur leur situation, les professeurs sortants promettent de ne plus regagner les salles de classe. La marche pacifique d'hier fera l'objet dans les jours à venir d'une évaluation, confie M. Bâ. Après cela, poursuit-il, 'si nous n'obtenons pas gain de cause, un autre plan d'action sera déroulé'. La grève de la faim n'est pas exclue.
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