Quand l'esprit fair-play disparaît pour laisser la place à la violence, force est de s'interroger ; à savoir, si les navétanes ont vraiment leur raison d'être. Sinon, comment comprendre ce qui s'est passé hier au terrain du lycée Valdiodio Ndiaye qui a abrité le match opposant l'Asc Mélakh à celle de Réveil ex –Jappo-Ji. Les affrontements entre supporteurs, joueurs des deux camps ont fait plusieurs blessés, uniquement du côté de Mélakh, l'équipe victorieuse sur le terrain, mais déchue hors match.
Tout semblait être en bonne place pour un bon déroulement de la rencontre. C'est la Zone 3 qui a organisé la rencontre. Cela entre dans le cadre des matchs du championnat national populaire qui se déroulent actuellement dans la région. Il était 10 heures. Tout se passait bien, jusqu'au coup de sifflet final. Fin du match, début des affrontements. La rencontre finit mal. L'Asc Mélakh a gagné par la marque de deux buts à un contre l'équipe de Réveil ex-Jappo-Ji. Mais c'est l'équipe de Mélakh qui a été battue hors match, c'est à dire lors de la bataille. Elle a enregistré trois plusieurs blessés dont trois dans un état très critique. Les blessés sévèrement touchés par les pierres, bâtons, et autres armes des supporteurs de l'équipe perdante, Asc Réveil, ont été évacués d'urgence à l'hôpital Ibrahima Niass de kaolack, pour bénéficier des soins. "Nous pensons que ce sont des actes ignobles. Nous étions partis pour gagner le match dans la sportivité et le fair-play. Nous avons réussi à battre l'équipe adverse dont les joueurs et supporteurs n'ont pas digéré la défaite. Pour manifester leur colère, ils se sont attaqués à nos joueurs. Nous n'allons pas laisser faire. Déjà, des certificats médicaux ont été délivrés et des plaintes rédigées. Le procureur devra être saisi, nous voulons que la lumière soit faite, et nous exigeons la justice, rien que la justice", dira Yoro Ndiaye, président de l'Asc Mélakh. L'équipe mise en cause, déplore la violence mais n'accepte pas la responsabilité des affrontements. Pour le secrétaire général de l'Asc Réveil, les responsabilités ne peuvent pas être attribuées seulement à l'Asc Réveil, même si tous les dirigeants déplorent quand même ce qui s'est produit. Cheikh Tidiane Diankha dit regretter la situation qui ne donne pas une bonne image au mouvement navétane kaolackois ; les dirigeants de la Zone 3, après avoir condamné les actes de vandalisme, ont annoncé des sanctions contre les fautifs. A en croire Baba Thioune, président de la Zone 3, une réunion d'urgence sera tenue dans les prochaines heures ; et des décisions seront prises pour arrêter le banditisme qui affecte le mouvement navétane.
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