Mission ardue que celle qui attend les juniors sénégalais, ce soir au stade Demba Diop. Battus 0 - 2, il y a deux semaines à l’aller à Abeokuta, ils ont l’obligation, en cette manche retour du 1er tour, de renverser la vapeur face au Nigeria pour prétendre être du second et dernier tour des éliminatoires de la CAN de leur catégorie dont la phase finale est prévue l’année prochaine au Rwanda. Tâche ardue parce que, d’une part, le Nigeria est ce qui se fait de mieux en catégorie de jeunes sur le continent et du fait, d’autre part, que les footballeurs sénégalais n’ont pas la bonne habitude de marquer beaucoup de buts. Or, ce soir, il faudra aux « Lionceaux » de l’entraîneur Mayacine Mar inscrire au moins 3 buts sans en prendre aucun pour espérer laisser les « Flying eagles » sur le bord de la route. A moins qu’ils rendent aux jeunes Nigérians leurs 2 buts d’écart de l’aller avant de les battre aux tirs au but.
Dans tous les cas, le capitaine d’équipe, Cheikh Sy, et ses copains devront sortir le grand jeu. L’équipe s’est considérablement renforcée entre la manche d’Abeokuta et celle d’aujourd’hui, avec les arrivées de deux défenseurs (Zarko Touré et Ibrahima Bâ) comme pour renforcer l’étanchéité derrière et de trois attaquants (Ibrahima Sané, Omar Niasse et surtout Serigne Amath Guèye de l’Atalanta Bergame, Italie) comme pour renforcer la force de frappe de l’ensemble. L’équipe ne devrait en être que plus équilibrée. Car, dans sa détermination à refaire son retard, il ne faudrait point qu’elle en oublie de boucler l’accès à sa cage, puisque tout but pris ne contribuerait qu’à davantage compliquer une situation déjà carabinée.
Le Sénégal ne s’est jusqu’ici qualifié qu’à deux phases finales de CAN juniors. En 1993 à Maurice avec comme entraîneurs le duo Boucounta Cissé - Boubacar Sarr Locotte et en 1995 au Nigeria avec aux commandes un certain Mayacine Mar. Ce dernier technicien rêve très fort de « Rwanda 2009 ». Ce qui passe forcément par une grosse performance de ses troupes, aujourd’hui, face aux « Flying eagles ». Il lui faudra donc trouver les mots qu’il faut pour les sublimer.
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