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L’objectif est d’avoir des responsabilités dans le nouveau parti que la GC, comme le souhaite Karim Wade, est appelée à intégrer au terme des renouvellements, a expliqué M. Kébé avant d’ajouter : ’’nous nous battrons pour que Karim Wade soit l’actionnaire majoritaire du PDS/L, après le congrès’’. Parlant des renouvellements qui se préparent au sein du parti au pouvoir, Mamadou Kébé a estimé que la phase actuelle de transformation de la formation libérale sous la houlette d’un coordonnateur national, appelle ‘’plus d’ouverture, de sérénité, d’engagement et d’analyse’’. ’’Nous sommes en phase avec le secrétaire général national sur cette réforme du parti pour le moderniser. Car le PDS est obligé en ce 21-ème siècle, dit-il, de se transformer pour pouvoir exister’’. Les renouvellements seront une compétition démocratique à la base, mais les tiraillements auxquels on assiste ne sauraient se traduire en haine entre militants, relève M. Kébé selon qui à Keur Madiabel l’unité règne avec Abdoulaye Diatta, l’animateur de l’autre tendance du parti qui d’ailleurs assistait à la conférence de presse.
Par rapport aux violences sur le terrain politique, le responsable politique a appelé tous les acteurs à la retenue, car, souligne-t-il, le Sénégal ne mérite pas pareille situation. Il a ainsi invité l’opposition à répondre à l’appel plusieurs fois renouvelé du Président Wade au dialogue national pour apaiser les tensions constatées. Selon lui, la violence politique ne date pas d’aujourd’hui et à ce propos le PS n’a pas de leçon à donner au PDS/L.
Sur un autre plan, M. Kébé s’est réjoui du bitumage de la route de Keur Madiabel, remerciant le Chef de l’Etat et l’encourageant à goudronner les 9 km restants pour aller jusqu’à Wack-Ngouna (le chef lieu d’arrondissement). Une note à cet effet sera adressée, dit-il, au ministre de tutelle, Karim Wade. Mamadou Kébé qui était en tournée d’information et de sensibilisation sur le mode opératoire des renouvellements, a réitéré sa volonté de faire basculer dans le giron libéral la commune ou le département de Nioro, encore aux mains de l’AFP du fait de son leader Moustapha Niasse qui y a de solides attaches.
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