Une soixantaine d’opérateurs économiques des Émirats arabes unis, évoluant dans tous les secteurs d’activités, échange, depuis hier à Dakar et pour trois jours, avec des hommes et femmes d’affaires sénégalais pour chercher à nouer des relations de partenariat durables et profitables aux deux pays.
« C’est un jalon de plus qui vient d’être posé dans le développement et l’approfondissement des relations économiques, entre les Émirats arabe unis et le Sénégal ». Selon M. Hamath Sall, Directeur général adjoint de l’Agence nationale chargée de la Promotion de l’investissement et des grands travaux (Apix), « l’axe Dakar-Dubaï » est de la plus haute importance. Car, l’analyse des structures de nos économies respectives, les rôles que nos pays jouent dans leur espace régional, ainsi que la vitalité des affaires en leur sein révèlent qu’il y a des opportunités de coopération qui peuvent être extrêmement profitables à nos économies ». Aussi, assure-t-il à ces honorables hôtes du Sénégal de la disponibilité de son agence à les accompagner dans les discussions avec leurs homologues sénégalais pour leur apporter toutes les informations dont ils pourraient avoir besoin. Et cela dans le sens de favoriser la concrétisation d’accords de partenariat. Pour sa part, le Directeur du développement du département des affaires des Émirats arabes unis, Atiq Juma Farj Nabib, s’est félicité de cet esprit d’ouverture. Mieux, il a fait part de son optimisme de voir son pays et le nôtre entretenir de bonnes relations d’affaires. Quant au directeur de Cabinet du ministre du Commerce, Amadou Habib Ndiaye, il a confirmé, ainsi qu’à l’ensemble des membres de sa délégation d’opérateurs économiques des Emirats arabe unis, la détermination du Sénégal à diversifier les espaces de partenariat avec le secteur privé national. À cet effet, il a indiqué que les rencontres commerciales et d’échanges sont concentrées autour des secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire, des technologies de l’information et de la communication, des transports et de la logistique, de l’énergie et de la chimie, des banques, des équipements médicaux, de la construction, ainsi que de l’architecture.
Ainsi, à son avis, le profil actuel du marché international des hydrocarbures, caractérisé par la surchauffe des prix du baril de pétrole, recommande le renforcement de la coopération dans ce secteur hautement stratégique. Concernant le secteur bancaire, il a souligné que le portefeuille de crédits des banques est passé de 52 milliards de dollars américains en 2002 à plus de 56 milliards en 2003 ; soit une hausse de 8,6 %. Il en a conclu que l’excédent de l’offre observé dans ce secteur trouverait bien un débouché naturel dans le marché financier de l’Union monétaire ouest africain ; un « espace où la place de Dakar joue de plus en plus un rôle de premier plan ».
0 Commentaires
Participer à la Discussion