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"Des tirs à l’arme lourde ont été entendus pendant une demi-heure dans le quartier du palais présidentiel. Mais la Garde présidentielle a repoussé cette attaque et la situation semble être revenue sous contrôle", indique Cyril Payen, envoyé spécial de France 24 dans la capitale nigérienne.
Des riverains du quartier de la présidence à Niamey ont raconté à l'AFP avoir été réveillés au milieu de la nuit. "Il était vers 3 h (2 h GMT) et les tirs étaient intenses, il y avait des armes lourdes et des armes légères", a témoigné l'un d'eux.
Une source proche de Mohamed Bazoum a confirmé à l'AFP qu'il y a eu ce qu'il a qualifié de "petite tentative de coup d'État vite maîtrisée par les forces légitimistes".
"Il y a eu des arrestations à la base aérienne de Niamey, mais les forces de sécurité restent à la recherche des autres éléments de ce commando", indique notre envoyé spécial, précisant que leur nombre exact était inconnu.
Le quartier présidentiel a été quadrillé par les forces de l'ordre, mais dans le reste de la ville, la situation était normale mercredi et les gens vaquaient à leurs occupations comme si rien ne s'était passé, selon notre envoyé spécial.
Un scrutin présidentiel contesté
L'ambassade des États-Unis à Niamey a décidé de suspendre ses "services consulaires jusqu'à nouvel ordre" et "encouragé" son personnel à rester à la maison, l'ambassade de France invitant elle "les Français à rester chez eux".
Des vidéos de quelques secondes ont vite été postées sur les réseaux sociaux, permettant d'entendre des tirs sporadiques de rafales dans le noir total.
Cette "tentative de coup d'État" est intervenue avant l'intronisation prévue vendredi à Niamey du nouveau président élu Mohamed Bazoum, très proche du chef de l'État sortant Mahamadou Issoufou.
Son rival, l'ex-président Mahamane Ousmane, conteste les résultats du scrutin et a revendiqué la victoire. Il a appelé à des "marches pacifiques" dans tout le pays. Dans la capitale Niamey, la marche prévue mercredi par l'opposition a été interdite mardi par les autorités.
L'histoire du Niger, pays sahélien parmi les plus pauvres du monde, en proie à de récentes attaques jihadistes particulièrement meurtrières, est jalonnée par les coups d'État.
Depuis l'indépendance de cette ex-colonie française en 1960, il y en a eu quatre, le dernier ayant renversé le président Mahamadou Tandja en février 2010. Sans compter les tentatives de putsch, nombreuses.
Le passage de relais entre Mahamafou Issoufou et Mohamed Bazoum est le premier entre deux présidents démocratiquement élus.
3 Commentaires
Le senegal ira vers la guerre civile si Macky tente à nouveau de tricher .
Seulement en ce qui me concerne je vais me refuger a Touba avant 2024 car j'ai vraiment peur d'Aliou Dembourou Sow
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En Mars, 2021 (16:37 PM)la caractéristique propre d'un sonkomenteur pestiféré comme toi, est le mensonge grave sans aucune honte, comme ton gourou.
quand vous dites d'une chose qu'elle est vraie, en réalité elle est fausse.
quand vous dites d'une chose qu'elle est fausse, en réalité elle est vraie.
pourquoi tu vas à touba, que ton gourou salafiste adepte du bodybody, veut éliminer?
va plutôt à l'ambassade saoudienne.
Senegalensis
En Mars, 2021 (15:44 PM)Durant les jours d'émeutes, il s'est caché n'est ce pas. C'est un bleufeur rien d'autres qui cherche à plaire à son maître c'est tout
Le vrai président élu est Mahamane Ousmane.
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