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Les acteurs routiers de la grande gare de Thiès communément appelée «Garage Dakar» font fi des mesures prises au lendemain de l'accident tragique de Kaffrine, à l'issue du Conseil interministériel consacré à la sécurité routière. Dans la ville aux-deux-gares, chauffeurs et transporteurs refusent catégoriquement de se conformer, en particulier, à la mesure consistant à supprimer les porte-bagages de bus, minibus et véhicules de type «7 Places».
A perte de vue, il est facile de constater que les professionnels du transport continuent de convoyer les clients et leurs bagages. Ils disent rester à l’écoute de leurs responsables syndicaux. Abdoulaye Ndiaye, président de l'association nationale des « Taxis Allô-Dakar » du Sénégal, rencontré sur les lieux, trouve que « la décision est difficile à respecter ». Aussi de se demander : « Comment peut-on prendre ces genres de mesures sans pour autant discuter avec les acteurs du secteur ? » Il pense que « les chauffeurs vont continuer à voyager avec leurs porte-bagages tant que leurs responsables syndicaux leur auront pas dicté la conduite à tenir. Si les chauffeurs ne sont pas conformes à la mesure consistant à supprimer les porte-bagages, c’est parce qu’ils la trouvent impopulaire ». En effet, nombre de chauffeurs disent attendre la réunion entre les autorités étatiques et les syndicats des professionnels du secteur du transport pour pouvoir se prononcer. Ce voyageur venu de son Tamba natal, Tapha Barry, lui, se veut catégorique : « Beaucoup de commerçants détaillants s'approvisionnent à la capitale, Dakar, et doivent rentrer avec leurs bagages. Comment vont-ils donc devoir faire pour convoyer leurs marchandises contenues dans des sacs. Ne me dites pas qu’ils vont prendre en location des voitures porte-bagages spécialisés dans ce domaine. Non, ils n’en n’ont pas les moyens ». Et de remarquer : « C'est bien de mettre en place un dispositif, de prendre des mesures, mais il faut rappeler que ce n’est pas le premier conseil interministériel sur cette même problématique ».
Une fois à l'intérieur de la gare routière de Thiès, on aperçoit les porte-bagages sur tous les véhicules de transport en commun. Du coup, l’on peut en déduire que les mesures prises par le gouvernement n’agréent guère les professionnels du secteur qui refusent encore de se plier à la décision gouvernementale. Aussi et surtout de remarquer que « c'est les usagers qui vont en pâtir. Dans ce contexte, l’application de ces mesures va plus fatiguer les voyageurs. Ça ne facilite pas les choses aux populations ».
A perte de vue, il est facile de constater que les professionnels du transport continuent de convoyer les clients et leurs bagages. Ils disent rester à l’écoute de leurs responsables syndicaux. Abdoulaye Ndiaye, président de l'association nationale des « Taxis Allô-Dakar » du Sénégal, rencontré sur les lieux, trouve que « la décision est difficile à respecter ». Aussi de se demander : « Comment peut-on prendre ces genres de mesures sans pour autant discuter avec les acteurs du secteur ? » Il pense que « les chauffeurs vont continuer à voyager avec leurs porte-bagages tant que leurs responsables syndicaux leur auront pas dicté la conduite à tenir. Si les chauffeurs ne sont pas conformes à la mesure consistant à supprimer les porte-bagages, c’est parce qu’ils la trouvent impopulaire ». En effet, nombre de chauffeurs disent attendre la réunion entre les autorités étatiques et les syndicats des professionnels du secteur du transport pour pouvoir se prononcer. Ce voyageur venu de son Tamba natal, Tapha Barry, lui, se veut catégorique : « Beaucoup de commerçants détaillants s'approvisionnent à la capitale, Dakar, et doivent rentrer avec leurs bagages. Comment vont-ils donc devoir faire pour convoyer leurs marchandises contenues dans des sacs. Ne me dites pas qu’ils vont prendre en location des voitures porte-bagages spécialisés dans ce domaine. Non, ils n’en n’ont pas les moyens ». Et de remarquer : « C'est bien de mettre en place un dispositif, de prendre des mesures, mais il faut rappeler que ce n’est pas le premier conseil interministériel sur cette même problématique ».
Une fois à l'intérieur de la gare routière de Thiès, on aperçoit les porte-bagages sur tous les véhicules de transport en commun. Du coup, l’on peut en déduire que les mesures prises par le gouvernement n’agréent guère les professionnels du secteur qui refusent encore de se plier à la décision gouvernementale. Aussi et surtout de remarquer que « c'est les usagers qui vont en pâtir. Dans ce contexte, l’application de ces mesures va plus fatiguer les voyageurs. Ça ne facilite pas les choses aux populations ».
12 Commentaires
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En Janvier, 2023 (09:27 AM)Reply_author
En Janvier, 2023 (10:20 AM)Reply_author
En Janvier, 2023 (10:35 AM)Reply_author
En Janvier, 2023 (11:28 AM)Reply_author
En Janvier, 2023 (09:56 AM)Mustapha Hihihihihihii
En Janvier, 2023 (09:03 AM)Reply_author
En Janvier, 2023 (14:14 PM)Reply_author
En Janvier, 2023 (09:10 AM)Sérieusement l'état ne doit reculer.C'est maintenant tout de suite ou à jamais...sinon c'est peine perdue.
Mous
En Janvier, 2023 (10:13 AM)Ça se fait en Europe pour les bus de long trajet.
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En Janvier, 2023 (11:02 AM)Partage Mon Idee
En Janvier, 2023 (11:27 AM)C'est dire creer des couloirs ou les voitures ne rencontent pas. Moi je pense que cette reflexion doit etre mene et c'est possible.
Ceci permettra de garder les business qui sont crees sur ces parcours et ne pas immobilise les voitures, et dans le futur l etat se fixe l objectif de faire des autoroutes ou des voies sur tous les regions cest bien possible
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En Janvier, 2023 (14:05 PM)ajoutez-le sur le texte WhatsApp : +212711099960
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