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La décision du gouvernement appelant les conducteurs de deux-roues à aller se faire immatriculer, semble avoir pris de court une grande partie des motocyclistes qui se déploie dans le secteur en dehors des normes souhaitées.
Lancées depuis le 6 janvier dernier au niveau du service de la division régionale des transports routiers, les opérations d’immatriculation et de régularisation des motos-jakarta, initiées par le ministère des Transports, dans le cadre de l’encadrement et de l’assainissement du secteur pour plus de sécurité, ne se passent pas facilement. Pour la plupart des conducteurs jusque-là dans l’illégalité, les mesures strictes visant à formaliser le secteur, c’est le passage du pont « sirat », au regard des pièces obligatoires à fournir, comme le certificat de mise en circulation (CMC), la carte grise et le permis de conduire.
« Depuis que l’arrêté a été lancé, on note une grande affluence des conducteurs de moto qui viennent déposer leurs documents pour l’immatriculation », non sans difficulté cependant, car « beaucoup, d’entre eux ne détiennent pas la copie de la pièce d’identité du vendeur dont le nom figure sur le certificat de mise à la consommation », a fait savoir, le chef de la Division régionale des transports routiers de Matam.
Ce dernier précise, lors d’un entretien avec les journalistes, que le CMC, principale source des problèmes rencontrés par les motocyclistes, est une pièce obligatoire pour l’immatriculation des deux-roues. Relevant qu’en plus d’un acte de vente validé, le propriétaire de la moto doit, « impérativement, présenter la copie de la pièce d’identité du vendeur ».
Sur ce point, Alioune Sarr, l’autorité chargée du service régional des mines, informe que dans le cadre de l’accompagnement, son département oriente les souscripteurs en difficulté vers le service des douanes afin de régulariser la moto pour que le CMC soit à leur nom.
Face au rush enregistré et compte tenu de l’étendue de la région et des longues distances, le chef du service régional des mines envisage de déconcentrer les points de dépôt au niveau des départements de Kanel et de Ranérou.
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