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S. B., chauffeur de son état, arnaquait les clients d'auberges et d'appartements meublés pour arrondir ses fins du mois. L'Observateur, révélant son mode opératoire, souffle que le mis en cause se faisait passer pour un policier. «En uniforme factice, il se présentait comme un agent en mission, brandiss[ant] la menace d'une arrestation imminente.» Ses proies, affirme la source, n'avaient pas d'autre choix que «de payer pour éviter la garde à vue».
Pour le mis en cause, tout marchait comme sur des roulettes jusqu'à la dénonciation :
«Un appel anonyme au commissariat de Grand-Yoff. Au bout du fil, une voix alerte les policiers sur un individu qui fait le tour des auberges et appartements meublés.»
Repris par le journal, l'informateur va plus loin, indiquant que «le faux policier menace les couples présents d'arrestation, exigeant entre 50 000 F Cfa et 75 000 pour les épargner».
Les enquêteurs ouvrent une enquête et mettent en place un dispositif de filature. Le mis en cause, pris en flagrant délit, sera interpellé peu après, poursuit le titre du Groupe futurs médias. Qui fait part «d'une autre affaire dans l'affaire».
En effet, avance le quotidien d'information, avant d'embarquer S. B., «les limiers ont perquisitionné l'appartement» devant lequel le faux policier a été appréhendé. L'opération a abouti à «la découverte de 298 préservatifs dont 4 fraîchement utilisés, 15 téléphones portables basiques, un Smarthphone et la somme de 48 000 F Cfa».
Deux prostituées, trouvées sur les lieux, seront embarquées et placées en garde à vue.
Selon L'Observateur, l'enquête a révélé que «le Smartphone était utilisé pour attirer les clients via les réseaux sociaux». Passant aux aveux, les deux filles de joie ont admis «qu'elles louaient l'appartement depuis un an, à raison de 15 000 F Cfa par jour» pour y recevoir leurs clients.
«Si elles réussissent à faire atteindre l'organisme au client, [celui-ci] dev[ait] payer 25 000 F Cfa. Si au contraire, c'est le client qui jouit de lui-même, la note descend à 15 000», reprend L'Obs. Qui signale que «poussant l'enquête plus loin», les policiers ont découvert «un réseau de prostitution» géré par N. D.
En fuite, le propriétaire de l'appartement est activement recherché. Déférés, le faux policier et les prostituées, sont poursuivis respectivement pour usurpation de fonction, extorsion de fonds, proxénétisme, exploitation illégal d'un appartement meublé et incitation à la débauche, complète L'Observateur.
Pour le mis en cause, tout marchait comme sur des roulettes jusqu'à la dénonciation :
«Un appel anonyme au commissariat de Grand-Yoff. Au bout du fil, une voix alerte les policiers sur un individu qui fait le tour des auberges et appartements meublés.»
Repris par le journal, l'informateur va plus loin, indiquant que «le faux policier menace les couples présents d'arrestation, exigeant entre 50 000 F Cfa et 75 000 pour les épargner».
Les enquêteurs ouvrent une enquête et mettent en place un dispositif de filature. Le mis en cause, pris en flagrant délit, sera interpellé peu après, poursuit le titre du Groupe futurs médias. Qui fait part «d'une autre affaire dans l'affaire».
En effet, avance le quotidien d'information, avant d'embarquer S. B., «les limiers ont perquisitionné l'appartement» devant lequel le faux policier a été appréhendé. L'opération a abouti à «la découverte de 298 préservatifs dont 4 fraîchement utilisés, 15 téléphones portables basiques, un Smarthphone et la somme de 48 000 F Cfa».
Deux prostituées, trouvées sur les lieux, seront embarquées et placées en garde à vue.
Selon L'Observateur, l'enquête a révélé que «le Smartphone était utilisé pour attirer les clients via les réseaux sociaux». Passant aux aveux, les deux filles de joie ont admis «qu'elles louaient l'appartement depuis un an, à raison de 15 000 F Cfa par jour» pour y recevoir leurs clients.
«Si elles réussissent à faire atteindre l'organisme au client, [celui-ci] dev[ait] payer 25 000 F Cfa. Si au contraire, c'est le client qui jouit de lui-même, la note descend à 15 000», reprend L'Obs. Qui signale que «poussant l'enquête plus loin», les policiers ont découvert «un réseau de prostitution» géré par N. D.
En fuite, le propriétaire de l'appartement est activement recherché. Déférés, le faux policier et les prostituées, sont poursuivis respectivement pour usurpation de fonction, extorsion de fonds, proxénétisme, exploitation illégal d'un appartement meublé et incitation à la débauche, complète L'Observateur.
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