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"Nous espérons que la justice sera beaucoup plus sereine parce qu’au début, on a même assimilé les délits à des actes de terrorisme", a-t-elle lancé, dans l'émission "Jury du dimanche" sur Iradio.
Et de hausser le ton: "On ne saurait laisser passer une petite fenêtre de confusion dans les combats. La lutte contre le terrorisme ne saurait se transformer en lutte contre des citoyens de s’opposer".
Blondin Ndiaye, qui rappelle par ailleurs qu’un arrêté ne saurait se mettre au-dessus de la constitution, a dénoncé une justice à double vitesse.
"Nous avons vu des partisans du pouvoir venir jusqu'au palais, escalader la grille, se battre et on n’a pas parlé de terrorisme, atteinte à la sureté de l’Etat et au bout de 15 jours l’affaire était effacée", a ajouté notamment ajouté la co-coordonnatrice de "Aar Linu Bokk".
Pour elle, l'arrêté Ousmane Ngom est "liberticide". D'ailleurs, détaille l'ancienne ministre, "l’équipe actuelle l'avait combattu de toutes ses forces. Nous allons manifester et nous rentrons chez nous. Nous n'allons pas reculer d'un iota".
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