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Le néphrologue sénégalais Boucar Diouf a appelé , mercredi, à la mise en place "rapide" d’un organe de régulation de la transplantation rénale au Sénégal, qui connaît un retard après le vote de la Loi n° 2015-22 du 08 décembre 2015 relative au don, prélèvement et à la transplantation d’organes et aux greffes de tissus humains.
‘’Depuis un an, la loi a été votée, mais nous butons sur l’arrêté ministériel qui va créer l’organe de régulation’’, a relevé le Pr Diouf, néphrologue à l’hôpital Aristide Le Dantec et président de la Société sénégalaise de néphrologie.
Intervenant lors de la Journée mondiale du rein au Service national de l’éducation et de l’information pour la santé (SNEIPS), il a précisé que "ce n’est pas n’importe quel hôpital qui fera la transplantation rénale".
‘’Actuellement, l’un des hôpitaux en mesure de faire la transplantation rénale est Le Dantec. Vient ensuite l’hôpital de Grand-Yoff ‘’, a clarifié le néphrologue.
"C’est une bonne chose de voter des lois, mais il faut aller vite. Les ressources humaines existent pour démarrer la transplantation rénale au Sénégal’’, a-t-il assuré.
La loi sur la transplantation rénale a été votée en novembre 2015.
Selon le journal officiel de la République du Sénégal, elle "fixe les principes généraux qui encadrent le don, le prélèvement, la transplantation d’organes et la greffe de tissus humains notamment le respect de l’intégrité physique de la personne humaine, la gratuité du don d’organes ou de tissus humains".
SKS/ASG
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