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Les médias ont un pouvoir immense dans la diffusion d'informations qui peuvent sauver des vies. En matière de santé maternelle et néonatale, leur rôle devient encore plus crucial, en influençant les comportements, en sensibilisant les communautés et en facilitant l'accès à des informations vitales.
Responsable de la qualité à la Direction de la Santé de la mère et de l’enfant (Dsme), Dr Mariétou Diop a rappelé le rôle des médias dans la santé maternelle et néonatale. A l’en croire, ils sont un facteur de développement et sot un domaine crucial dans le développement des politiques de santé et des droits humains. En sus, elle renseigne que la réduction de la mortalité maternelle, néonatale, infantile et infanto juvénile et l’amélioration de la nutrition sont des leviers essentiels pour l’atteinte des objectifs de développement durable liés à la santé (ODD3) et nécessitent une approche multisectorielle en congruence avec l’agenda Sénégal 2050.
Ainsi, l’experte a insisté sur le rôle des médias dans la promotion du Plan stratégique intégré de la Santé de la reproduction, maternelle, néonatale, infanto-juvénile et des Adolescent(e)s/jeunes (SRMNIA-N).
Concernant le plaidoyer, elle a proposé de mettre en lumière les besoins et défis. « Aider à mettre en lumière les lacunes dans l'accès aux services de santé reproductive pour encourager les décideurs à agir », dit-elle.
«Ils doivent aussi promouvoir des politiques publiques : Ils peuvent soutenir les campagnes visant à inclure la SRMNIA-N dans les priorités nationales et amplifier la voix des jeunes : En donnant la parole aux adolescents et aux jeunes, les médias peuvent les intégrer dans le processus décisionnel », affirme Dr Mariétou Diop.
La responsable qualité à la Dsme a aussi énuméré l’éducation communautaire, l’accessibilité numérique et inclusion avec des plateformes numériques (sites web, applications, réseaux sociaux) permettent de toucher un large public, en particulier les jeunes et des contenus inclusifs et accessibles, y compris aux populations vulnérables, marginalisées et dans des zones les plus reculées. Ainsi que la mobilisation sociale en faisant des campagnes massives et la collaboration avec des influenceurs. La surveillance et la responsabilisation ne sont pas en reste. «Les médias doivent assurer le rôle de veille et d’alerte en surveillant la mise en œuvre des politiques et programmes de SRMNIA-N en faveur des besoins des populations », fait-elle savoir.
Dr Diop s’exprimait ainsi, ce lundi, lors de l’atelier de partage des plans stratégiques de la Santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile, des Adolescents et des Jeunes et de la Nutrition (SRMNIA-N) et PANBPF 2024-2028 et des Enjeux de la SRMNIA à l’endroit des membres de l’association des journalistes en santé, population et développement (Ajspd).
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CHARABIA IMBUVABLE INUTILE
dans ce pays nous sommes saturés d'Experts et d'économistes mais la pauvreté et la démographie continuent.
Une famille de 4 épouses et 20 gamins ne doit plus être une habitude.
Les femmes continuent d'aller accoucher en charrette, les dispensaires font office de maternités avec personnel incompétent.
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