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Même s'ils sont parvenus, grâce à leurs efforts et séries de plaidoyers, à obtenir une loi anti-tabac, vieille d’un an, les acteurs de la lutte contre le tabac tardent encore à gagner leur combat contre les industries productrices. Pour les membres de la Ligue Sénégalaise contre le tabac, l’accent doit être mis sur la taxation de ce produit «devenu la plus grande menace pour la santé humaine».
«L’augmentation des taxes sur le tabac est la mesure la plus efficace pour réduire la consommation des populations vulnérables (jeunes et pauvres) qui sont les principales sources de recettes de l’industrie. Elle a également l’avantage d’augmenter les revenus fiscaux de nos pays», ont estimé Dr Abdou Aziz Kassé, président de la Listab et ses collaborateurs, lors d’un atelier de formation de journaliste.
Pour ces acteurs de la lutte contre le tabac, «chaque franc de taxe supplémentaire, par gramme de tabac, générerait, au Sénégal, 6,5 milliards de Fcfa de surplus de recette fiscale. Cette taxation devrait suivre, annuellement, le coût de la vie. Certains fumeurs se rabattent sur le tabac en vrac quand les cigarettes deviennent trop chère. La taxation doit porter sur toutes les formes de tabac. Les taxes perçues pourraient être une source de financement innovant pour la Couverture maladie universelle (Cmu)», plaident-ils.
2 Commentaires
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En Mars, 2015 (18:04 PM)Tux
En Mars, 2015 (21:55 PM)Participer à la Discussion