
C’est un des cancers les plus meurtriers, et il est hélas en pleine progression. Jeudi 17, la troisième Journée mondiale de la lutte contre le cancer du pancréas rappelle le caractère particulièrement sournois d’une maladie qui, si elle n’est pas la plus fréquente des tumeurs, a emporté quelques noms connus comme Steve Jobs, Luciano Pavaritti, Patrick Swayze ou, plus près de nous le cycliste Laurent Fignon et le député PS du Nord Patrick Roy.
Cette journée de sensibilisation sur la dangerosité de ce type de cancer nous rappelle les raisons de son caractère redoutable et sournois: il est très difficile à détecter à un stade précoce ne produisant pas de symptômes spectaculaires ou clairement identifiables comme devant laisser deviner cette pathologie. Dans les faits, quand il est détecté, il est souvent à un niveau avancé, avec des atteintes sur des organes ou des vaisseaux voisins, laissant peu de possibilité de recourir à la chirurgie. Le taux de survie à cinq ans de la maladie n’est en effet que de 5% (et ne va guère au-delà de 25% même à un stade précoce), et alors qu’il ne représente qu’un faible pourcentage de tous les cancers, il est la quatrième cause de décès par cancer en France. Il pourrait même bien devenir le deuxième dès 2020, et pour cause: des progrès notables sont faits pour les traitements contre le cancer, améliorant clairement le diagnostic et la survie… sauf pour le cancer du pancréas. Là encore car il est souvent détecté trop tard pour que les avancées donnent des résultats tangibles.
Malgré sa diffiuclté d’identification, quelques symptômes doivent alerter, notamment chez les personnes qui ont dépassé la soixantaine, âge où ce cancer se manifeste le plus souvent. Des douleurs dans l’estomac se diffusant, un amaigrissement et une perte d’apétit, une coloration brune des urines et des selles "grasses", ainsi qu'une jaunisse doivent alerter, et pousser à consulter très rapidement, surtout si ces symptômes sont présents simultanément. La consommation excessive d’alcool, le tabagisme et le diabète sont des facteurs favorisant l’apparition de la maladie. Il semble par contre que l’alimentation –même si elle joue– n’ai qu’un rôle mineur, et l’hérédité, facteur majeur dans certains cancer, n’a quasiment aucun impact.
2 Commentaires
Afis
En Novembre, 2016 (18:23 PM)Anonyme
En Novembre, 2016 (22:35 PM)Participer à la Discussion